Les installations du Centre de Lecture et de Loisirs (C2L) d’Agbalépédogan sont toujours en chantier. C’est ce bâtiment grillagé qui se trouve à proximité des rails, sur la route pavée quittant GTA allant à la Gare routière. Il s’agit selon l’enseigne d’un lieu de divertissement, un centre culturel où les familles peuvent faire la littérature, les arts et diverses activités récréatives. Ce projet a pour Maître d’Ouvrage Délégué, la Direction générale des infrastructures et des équipements urbains de la République Togolaise. Les travaux ont démarré depuis 2012, mais personne ne connaît le budget ni ce qui a été alloué à ce jour, ni les raisons de l’inachèvement du chantier.
Beaucoup d’observateurs attendent de voir l’utilisation qui sera faite de cet endroit. Car selon certaines langues, le coup d’arrêt du projet serait une question que le président Faure Gnassingbé avait posé lors de son « voyage historique » avec Vincent Bolloré, à bord du l’« Orient Express » à la togolaise, le fameux « Train Blueline Togo », depuis la gare du centre-ville pour tomber en panne peu avant la « Blue Zone ». Ce 26 avril 2014, le président togolais serait lui-même étonné de découvrir une telle infrastructure dans ce grand bazar. Comment un ministère peut-il financer sa direction pour un tel projet à haut risque ? Surtout que les promoteurs parlent de centre de lecture et loisir qui se situe dans l’emprise des chemins de fer, d’un ensemble de dépressions, des pylônes électriques. Un équipement de loisir qui doit accueillir en plus des enfants, est à côté d’un grand bassin d’eau à l’Ouest, un bricolage de bassin d’eau mal aménagé à l’Est. En plus, il est positionné dans l’emprise des voies ferrées et dans l’emprise dangereuse des pylônes électriques, etc.… Car, cette localisation en en total violation des règles élémentaires de construction.
Tous les ouvrages dans ce voisinage très insalubre du C2L d’Agbalépédogan constituent des dangers aux symptômes multiples. D’abord le dépotoir, expose aux déchets et met en évidence la survenue de troubles respiratoires, de dermatologiques, et digestifs ainsi que des irritations oculaires et le cancer. Mais l’on pouvait anticiper afin de changer la fonction d’un dépotoir en l’aménageant pour la circonstance. Ce qui n’a pas été le cas pour le site incriminé alors il y a risque de fuite de gaz et pourquoi pas d’explosion.
Les risques énormes de l’environnement de cet équipement posent d’énormes problèmes. Par exemple : les hautes tensions des pylônes, une exposition aiguë ou prolongée à un champ électrique ou magnétique puissant peut avoir des effets sur le système nerveux, la vision, mais aussi provoquer un échauffement des tissus biologiques, un dysfonctionnement des implants médicaux (pacemakers par exemple), d’autres impacts sanitaires tels que maladie de parkinson et même la fertilité. Il y a aussi le passage du train avec les nuisances et risque d’accident sans oublier la déstabilisation progressive de l’ouvrage.
Tout usager de cette voie connait les maux de ces bassins orageux. En dehors des inondations saisonnières, les riverains subissent de plein fouet cette pollution et ce stress qui affecte leur survie. Ceci les impacte fort et détériore franchement la qualité de vie. L’impact est durable et de long terme quand l’on observe les mauvaises herbes poussées, la cohabitation avec les reptiles et les bestioles les plus dangereux.
En définitif, cet aménagement-là fait réfléchir sur la capacité des responsables de postes et de projets à sacrifier une seconde pour réfléchir. Finalement il se pose la question de compétence ? Cela ramène au chapitre « TAMPA EXPRESS » numéro 0068 du 30 octobre 2024 dans l’article intitulé : Le Togo et la planification à posteriori : Madame Yawa Tségan pour le miracle au ministère de l’urbanisme ? qui relève qu’aucune commune au Togo ne dispose de techniciens capables d’aider les conseillers à assurer la mission. Car le profil de la plupart des directeurs ou chefs des services techniques des communes ne correspond à celui du poste. C’est aussi la preuve que même le District Autonome du Grand Lomé qui s’est accaparé de toutes les prérogatives dans l’instruction des permis de construire ne dispose pas de personnel ayant le profil requis. Il faut donc repenser le Togo dans toutes les sphères. Dans le cas d’espèce c’est le Togo qui abrite l’École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU). Et c’est à partir du Togo que plusieurs pays africains construisent des villes durables.
B. Douligna
« TAMPA EXPRESS » numéro 0071 du 28 février 2025
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