Le vermisseau, appelez-le ver de terre, est l’un des plus faibles de la gent animale ! Sa vie nous édifie beaucoup, surtout son art de se faire un « terrier ». Le ver de terre prend toujours son temps, pour défier toutes les autres espèces qui ont pour abri un terrier. La seule condition recherchée ou attendue, c’est la pluie : le ver prie qu’il pleuve ; puis la pauvre « bête » se lance dans son labeur, patiemment. On s’étonne d’ailleurs de son apparition : où se cache-t-il pendant la « saison harmattan » ? D’où sortil pendant la « saison mousson » ? Une chose est sûre : dès les premières pluies, les verres de terre apparaissent. Ne vous êtes-vous jamais étonné de les rencontrer, après une pluie, dans votre cour bien cimentée ? Dans ce cas, la seule explication, c’est que « votre » ver de terre « descend du ciel ! »

Revenons à ses talents d’ingénieur. Après la pluie, s’il n’est pas écrasé par un pied malveillant de quelque aventurier qui foule les premières eaux du ciel, le ver a la chance et l’occasion de se faire un abri. Avec son corps de chair d’enfant, dont les deux bouts représentent de véritables pioches sans fer, il va à l’assaut de la terre, l’avalant d’un côté, et la libérant de l’autre. Ainsi parvient-il, avec beaucoup de courage et d’abnégation à se faire un « toit », c’est-à-dire à se dissimuler dans la terre. C’est ainsi que celui que les pas encore chancelants d’un nourrisson sont capables d’écraser, acquiert de la force : il peut vivre, en se mettant à l’abri de tout danger. Il peut alors grandir.

Ainsi en va-t-il de la vie des grands, avec leurs grands projets. Ils scrutent le temps et les nuages ; ils savent qu’ils doivent maîtriser le temps, et de ce temps, réaliser des œuvres, quelles qu’elles soient ! Pour cela, il leur faut du courage, certainement quand il est question de gagner les cœurs, et surtout les esprits intellects. Ils apprennent qu’on ne peut vaincre que par des œuvres, c’est-à-dire les bonnes œuvres, les bons ouvrages, ceux qu’attendent les citoyens en quête de la vérité ! Et cela, ce n’est pas ça qui manquera chez TAMPA EXPRESS!

Tout comme les partis politiques, on pourrait se demander le pourquoi d’une nouvelle parution. C’est que l’heure des penseurs, des analystes a vraiment sonné. La vérité, indépendante de toute forme d’accointance, de quelque sorte, est appelée à poindre. Et c’est ça TAMPA – connu de plusieurs cultures de notre pays – qui doit nous réveiller. C’est le gon, le cri de ralliement, l’informateur anonyme, le message et messager à la fois ; c’est lui qui vous informe et vous informera sur tout ce qui vous concerne, en bien comme en mal, c’est aussi lui qui vous réveille, qui est là pour vous mobiliser, comme aussi pour vous réjouir. Certains ont pu parler de tam-tam parlant ; c’est à peu près ça !!!

Pour s’en convaincre, il vous suffira d’ouvrir les yeux pour retrouver la presse orangée, avec ses rubriques diverses et diversifiées, sans cesse mises à jour, pour le bonheur des lecteurs en quête d’informations, de connaissances et surtout de curiosité que nos articles de fond contribueront à éclairer, dans tous les domaines ! Ce sera le trait distinctif de notre journal, aux côtés de la presse existante et combattante ; c’est aussi en cela que nos parutions, pour l’instant en bimensuel, tenteront de se faire une place aux côtés de ses concurrentes, et même de stimuler le contenu de la presse togolaise en général !

LA REDACTION