Tout comme la vie industrielle, en particulier du textile au Togo a été sodomisée par le fléau du sabotage économique, la fraude, la corruption, l’enrichissement illicite à outrance, la liquidation des droits des ex-employés des usines du textile, semble emprunter la même trajectoire. C’est ce que dénoncent le Syndicat des Travailleurs de Togotex International SA (SYLITIT), qui regroupe les ex employés de Lomé, Datcha et Kara. Ceci, au moment où, un nouveau preneur s’apprête à rouvrir l’ancien site de Datcha. Depuis un moment, une société dénommée « Bernard Afrique » s’active comme un beau diable pour donner une nouvelle vie à cet ancien fleuron de l’industrie textile togolaise. Il est à rappeler que Togotex de Datcha « Industrie Textile Togolaise (ITT), était la plus importante usine textile du Togo qui a été construite par les Allemands en 1962 et fermée en 2000. Après le départ des Allemands en 1980 et des Coréens en 1987, la société a été reprise par les Chinois qui lui donnèrent la dénomination de Togotex International S.A. Avant sa fermeture, la gestion de cette structure était passée dans plusieurs mains, dont les moments sombres des nationaux (Koffi Sama).
L’Usine textile de Datcha en 1999
Après avoir tout tenté ; tribunaux, médiateur de la République, ministère des Finances, du Travail…, les victimes changent aujourd’hui de fusil d’épaule, en d’interpellant directement, le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé et l’opinion publique sur la double exploitation abusive que subit les anciens travailleurs de Togotex International SA. Et pour preuve, les multiples dénonciations des Sabotages économiques, des fraudes, de la corruption, du pillage systématique de l’usine textile de Datcha, de l’enrichissement illicite des saboteurs,…. de 1981 à 2019, qui ne s’inquiète de rien et même exercent des menaces graves à l’encontre des victimes, depuis 1996.
Tout semble donner l’impression que le Chef de l’Etat n’est pas au courant de la Vérité, alors qu’il a consacré le mandat en cours au social. Il s’agit d’une démarche noble, purement sociale et apolitique. Ces Togolais qui sont devenus des miséreux et d’autres dans la tombe, ont servi loyalement la Nation togolaise. Aujourd’hui, à bout de souffle, ils s’adressent au Chef de l’Etat, Président de la République S.E.M Faure Essossimna, afin qu’il se penche sur leur situation qui se dégrade de jour en jour. Le Chef de l’Etat doit agir très vite pour sauver les fonds des contribuables Togolais et ceux des ex-travailleurs de Togotex International SA (Lomé – Datcha – Kara) et leurs familles. Car, les ayants droit sont certains des manœuvres de tripatouillages et des manigances qui sont en train d’être orchestrées par l’équipe des saboteurs économiques en complicité avec les instances en charge de la liquidation desdits droits. Il s’agit de la liquidation d’environ Un Milliard huit cent quarante un millions quatre cent trente-six mille cent quatre-vingt-treize (1.841.436.193) FCFA des Caisses de l’Etat, en trois grands lots, notamment :
Lot 1 : Un milliard deux cent quatre-vingt-seize millions, huit cent trente-six mille deux cent vingt-six (1.296.836.226) FCFA, représentant les droits, les arriérés de salaires et autres avantages connexes pour 15 personnes seulement.
Lot 2 : Trois cent quatre-vingt-deux millions, trois cent soixante-cinq mille cinq quatre-vingt-neuf (382.365.589) FCFA (plus actuellement après analyses ultérieures approfondies des listes surchargées) représentant le montant des Fraudes manigancées contre les Caisses de l’Etat.
Lot 3 : Cent cinquante-deux millions deux cent trente-quatre mille, trois cent soixante-dix-huit (152.234.378) FCFA, représentant les arriérés des salaires tripatouillés frauduleusement entre 2000 et 2001 en faveur de 29 personnes seulement.
Au-delà de ces 1.841.436.193 FCFA, ils perçoivent indument 04% du montant Global à verser aux travailleurs ; ce qui peut aller à 150.000.000 FCFA au moins.
Malgré les dénonciations de ce phénomène aux plus Hautes Autorités de l’Etat, le Ministère de l’Economie et des Finances s’apprête à payer les arriérés des salaires, les droits et les avantages connexes des travailleurs, sur fond de fraudes massives portant atteinte aux Caisses de l’Etat et aux intérêts collectifs des travailleurs de Togotex.
Le SYLITIT dénonce des prévisions habituelles du réseau mafieux des saboteurs économiques de l’industrie textile du Togo, et averti que les fonds qui seront récoltés frauduleusement par le SYNTIRT et le SYLITTEXT, serviront à mobiliser les adhérents au processus de sabotage économique de la nouvelle société « Bernard Afrique » qui s’installe actuellement sur le site de l’usine textile de Datcha près d’Atakpamé. Ce cri d’alarme vis-à-vis des plus hautes autorités de l’Etat togolais de Monsieur Nakpane Kpanté, Secrétaire Général du Syndicat SYLITIT, vise à couper ce cordon néfaste pour l’avenir de la nouvelle usine et pour une répartition optimale des droits.
Monsieur Napkane Kpanté
Secrétaire Général du Syndicat SYLITIT
Président du Comité Syndical Anti-Corruption « CO.SY.TOL.ZERO.FRAUDES-TIT : (Comité Syndical Tolérance Zéro aux Fraudes et Corruptions dans l’Affaire Togotex International SA – Togo) .
Tél : (+228) 90 70 31 43 / 99 50 52 43
- Au Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M. Faure Essossimna GNASSINGBE
Nous demandons solennellement au Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M. Faure Essossimna Gnassingbé d’intervenir auprès du Ministère de l’Economie et des Finances, de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA) et de la Cour Suprême du Togo, pour qu’ils démantèlent le réseau mafieux et ses complices. Notre demande fait suite à notre Rapport syndical de Juillet 2019, portant dénonciations des Sabotages économiques des investisseurs du textile au Togo, la Corruption, les Fraudes et l’Enrichissement illicite de cette équipe de 1981 à 2019 (avec une Lettre Ouverte adressée au Ministre du Commerce et de l’Industrie) et faisant appel à la résurrection de l’industrie textile au Togo, dont nous lui avions donné officiellement une copie.
Non seulement cette intervention sauvera les fonds des Caisses de l’Etat, mais aussi, permettra aux ex-travailleurs de Togoex International SA et leurs pauvres familles réduites à la misère et à la précarité, depuis le 31 mai 2001 d’entrer dans la plénitude de leurs droits et arriérés de salaires.
- A Madame AWA NANA, Médiateur de la République et Présidente du HCRRUN
Nous remercions Mme Awa Nana, Médiateur de la République, à travers son acte magnanime envers les familles des ex-travailleurs de Togotex International SA, illustrée par des indemnisations symboliques et sa volonté exprimée devant nous, le 02 Février 2023, à son Cabinet, de saisir le Chef de l’Etat pour le paiement rapide de nos droits et arriérés de salaires. Dans le cas d’espèce, nous demandons à Mme AWA NANA, Juge de son Etat, de tenir compte de notre courrier électronique de février 2023, portant « dénonciation et contestation du travail clandestin des “syndicalistes” et des avocats … » et exiger la transparence auprès des Avocats des travailleurs de Togotex International SA, par l’établissement participatif d’une liste de paiement débarrassée de tout tripatouillage, favorisant l’enrichissement illicite des meneurs et ses complices et nuisant aux Caisses de l’Etat et aux intérêts des travailleurs et leurs familles. Notre demande découle du simple fait que le département des Finances au CASEF a appelé cette équipe le Mercredi le 30 Aout 2023 pour une séance de travail (une information gardée secrète) ; ce qui lui permet avec ses complices de profiter, dans les prochains jours, de la magnanimité et l’influence de Mme le Médiateur de la République pour que les droits et les arriérés de salaires des Togotex International SA soient payés sur fonds de fraudes ; afin de pouvoir racler indûment et dans toute impunité, les fonds des Caisses de l’Etat et les 4% du montant global à payer aux travailleurs de Togotex International SA, pour s’enrichir illicitement pour de basses besognes.
Abusant aussi des relations créées ces derniers temps avec Madame le Médiateur de la République, grâce au processus des indemnisations des travailleurs de Togotex International SA et leurs familles, c’est le nom d’Awa Nana, qui est mis au-devant de la scène. Avec l’influence de ce nom, l’équipe OTINI Yao Atugu – SYNTIRT – SYLITTEXT et AGBALA Komlan l’utilise pour faire ce qu’ils veulent sans inquiétude.
- Au Ministre de l’Économie et des Finances.
Nous demandons solennellement au Ministre de l’Economie et des Finances de tenir compte de nos multiples saisines à son endroit, portant sur les préparations de l’équipe OTINI Yao Atugu – SYNTIRT – SYLITTEXT et AGBALA Komlan pour l’atteinte aux Caisses de l’Etat et le vol des intérêts des ex-travailleurs de Togotex International SA, dont la dernière réitération en date du 27 février 2023 portant « Urgences pour sauvetage des fonds des travailleurs de Togotex et des Caisses de l’Etat » et de la copie officielle de notre Rapport syndical de Juillet 2019, portant dénonciations des « Sabotages économiques des investisseurs du textile au Togo, la Corruption, les Fraudes et l’Enrichissement illicite de l’équipe OTINI Yao Atugu – Syndicat SYNTIRT de 1981 à 2019 » et appelant la résurrection de l’industrie textile au Togo (avec une Lettre Ouverte adressée au Ministre du Commerce et de l’Industrie).
Non seulement cette intervention sauvera les fonds des Caisses de l’Etat, elle permettra aux ex-travailleurs de Togotex International SA et leurs pauvres familles réduites à la misère et à la précarité, depuis le 31 mai 2001 d’entrer dans la plénitude de leurs droits et arriérés de salaires.
- Au Président de la Cour Suprême du Togo
Nous demandons solennellement au Président de la Cour Suprême du Togo, d’une part, d’intervenir auprès du Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Togo pour qu’il exige la transparence auprès des Avocats qu’il a commis d’office pour les travailleurs de Togotex International SA et qui ont confisqué le dossier avec la bande organisée de l’équipe OTINI Yao Atugu – Syndicats SYNTIRT – SYLITTEXT et AGBALA Komlan qui agit fictivement au nom des travailleurs de Togotex International SA, pour dissimuler ses forfaits.
D’autre part, nous lui demandons de démanteler le réseau mafieux de Monsieur OTINI Yao Atugu et ses complices pour sauver les acquis de la société Bernard Afrique qui s’installe actuellement à l’usine textile de Datcha. A ce sujet, nous lui prions de faire injonction aux Autorités Judiciaires à sortir le Rapport d’enquête de la Gendarmerie Nationale d’Atakpamé sur les sabotages économiques de Togotex International SA par l’équipe OTINI Yao Atugu – SYNTIRT ; dossier introuvable depuis Mai 2011.
Non seulement, cette intervention sauvera les fonds des Caisses de l’Etat et les acquis des futurs employeurs du textile au Togo, mais elle permettra également aux ex-travailleurs de Togotex International SA et leurs pauvres familles réduites à la misère et à la précarité, depuis le 31 mai 2001 d’entrer dans la plénitude de leurs droits et arriérés de salaires.
- Les motifs de notre interpellation au Chef de l’Etat et aux plus hautes autorités du pays
En effet, notre interpellation au Chef de l’Etat, Président de la République S.E. Faure Essossimna GNASSINGBE et aux plus Hautes Autorités de l’Etat Togolais fait suite à l’impunité, dont bénéficient les saboteurs économiques après nos multiples dénonciations syndicales publiques, depuis 1994 et l’enquête de la Gendarmerie Nationale d’Atakpamé en 2011, dans le but de sauver l’industrie textile au Togo, les Caisses de l’Etat et les intérêts collectifs des travailleurs de Togotex International SA et leurs familles : ce qui nous coute des menaces graves d’étouffement.
Depuis 1994, notre Syndicat SYLITIT a engagé une lutte contre ce phénomène, en dénonçant les œuvres de sabotage économique, d’enrichissement illicite et de la corruption de la mafia industrielle, détractrice de l’industrie textile au Togo. Malheureusement, des Autorités qui devraient protéger nos initiatives nobles appuyant les efforts de l’Etat, nous ont sacrifiés aux manœuvres atroces d’étouffement. Nous n’en voulons pour preuves que :
– En mai 1995, nous avions déposé une Plainte au Tribunal d’Atakpamé contre les saboteurs économiques, mais le Président d’antan, avait choisi de faire disparaitre notre dossier en septembre et procéder nos arrestations et incarcérations arbitraires, avec des accusations fallacieuses et diffamatoires en décembre 1996 et juillet 1997. Le Président de la Cour Constitutionnelle, feu Me ASSOUMA avait reconnu un déni de justice et demandé la reprise du dossier, mais hélas ; ce qui a permis aux Saboteurs économiques de nous affaiblir et de renvoyer la société chinoise Togotex International SA de CHA Enterprise, d’instaurer l’autogestion habituelle au nom du Gouvernement togolais et de piller l’usine de Datcha durant plus d’une décennie.
– En décembre 2001, la Commission Anti-corruption de Madame BALOUKI, saisie par les deux Syndicats SYLITTEXT et SYLITIT était venue à l’usine de Datcha, mais n’a pu empêcher le pillage de cette usine textile. Plutôt, le Secrétaire Général du SYLITIT était menacé publiquement dans l’usine le 24 Décembre 2001 par l’agent corrupteur de l’administration Togotex, feu TCHABO Tchalao, avec un poignard ; aucune suite favorable n’a été donnée à notre plainte.
– En mai 2011, la Gendarmerie Nationale d’Atakpamé, à la demande de nos jeunes de Datcha, a mené une enquête et produit un Rapport sur le pillage de l’usine du milieu, mais aucune mesure coercitive n’a été prise contre les saboteurs économiques.
– En mai 2016, nous avions publié un Mémorandum sur le Sabotage économique et l’Enrichissement illicite de 1982 à 2016.
– En août 2016, nous avons renouvelé notre Plainte de 1995 contre les Saboteurs économiques au Parquet d’Atakpamé, et réitéré la demande en novembre 2017, mais aucune suite n’a été donnée à nos démarches.
– En novembre 2016, nous avions saisi Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances, le Ministre de la Justice, le Ministre de l’Industrie, le Président de l’Assemblée nationale et d’autres Autorités de l’Etat sur la Corruption devant permettre l’atteinte aux Caisses de l’Etat et les manœuvres d’étouffement manigancées contre nous. Les réactions du Ministre de l’Economie et des Finances et celles du Président de l’Assemblée ont été étouffées dans les coulisses pour manque de mesures coercitives :
- Saisi, le Président de l’Assemblée Nationale n’a pas tardé à saisir Madame la Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé. Malheureusement, le dossier qui a été soumis au Directeur national de l’Industrie pour traitement, ce dernier ayant vu la toile levée sur son soutien à la mafia industrielle, profère des menaces ouvertes à notre endroit par téléphone le jeudi 24 novembre 2016, nous accusant, en ses propres termes, d’avoir « saisi les Autorités en désordre » sur l’affaire Togotex International SA et que « le Président de l’Assemblée Nationale et d’autres Ministères nous gênent ».
- Saisi, le Ministre de l’Economie et des Finances a aussi réagi promptement à notre saisine du 20 Octobre 2016, en diligentant des investigations par une équipe de techniciens de la Direction Générale des Finances auprès du Secrétaire Général du SYLITIT à Atakpamé et des dirigeants de Togotex à Datcha et à Kara. Depuis ce temps, nous attendons impatiemment la suite de notre saisine en vain.
- Le Commissaire Général de l’OTR, à son tour a diligenté deux missions d’investigations auprès du Secrétaire Général du SYLITIT à Atakpamé en Août et Octobre 2016, mais tout s’est arrêté en chemin.
– En mai 2017, nous avons adressé un Rapport Syndical au Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Togo, une Lettre ouverte, sur le cas de Corruption avéré d’un Avocat et les Dirigeants de Togotex International SA, visant l’atteinte aux Caisses de l’Etat et aux intérêts des travailleurs de ladite société. Ce Rapport a été envoyé aux Autorités de l’Etat et rendu public.
- En Juillet 2019, nous avons publié notre Rapport syndical, portant dénonciations des « Sabotages économiques des investisseurs du textile au Togo, la Corruption, les Fraudes et l’Enrichissement illicite de l’équipe OTINI Yao Atugu – Syndicat SYNTIRT de 1981 à 2019 » et appelant la résurrection de l’industrie textile au Togo (avec une Lettre Ouverte adressée au Ministre du Commerce et de l’Industrie). Ici, nous constatons que le processus engagé par le Gouvernement pour la réouverture de l’usine textile de Datcha/Ogou par la Société Bernard Afrique est une réponse du Chef de l’Etat à ce Rapport syndical de 10 pages adressé aux plus hautes Autorités (dont lui-même).
- En février 2023, nous avons réitéré notre saisine d’Octobre 2016 par courrier du 27 février 2023 portant « Urgence pour le sauvetage des fonds des travailleurs de Togotex et des Caisses de l’Etat ». Jusqu’ici, nous attendons impatiemment la suite de notre saisine.
NB : Pour les besoins de la contradiction, la rédaction a adressé un courrier avec décharges au Ministère de l’Économie et des Finance avec copie au HCRRUN. Mais force est de constater que depuis le 12 septembre 2023 la rédaction n’a reçu aucune réponse.
La rédaction