Cpt Ibrahim Traore – M. Nonraogo Sawadogo – Faure Gnassingbé
Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, référencée « Port Autonome de Lomé (Togo), un opérateur économique burkinabè lésé, appelle à l’aide », cet opérateur appelle à dire « non à la justice togolaise ». Il s’agit d’une sorte de point de presse au cours duquel M. Nonraogo Sawadogo de nationalité burkinabè et patron de la société Adam Solaire, expose une affaire de marchandises centenarisées qui ont été avariées lors des opérations de manutention au port de Lomé, par la société Togo Terminal devenue African Global Logistic (AGL), depuis l’an 2021. M. Nonraogo Sawadogo exprime son amertume après les jeux de ping-pong d’AGL et les dribles de ses avocats devant la justice togolaise. Non satisfait, l’importateur burkinabè en appelle à son président, le Capitaine Ibrahim Traoré, d’intervenir auprès de son homologue Faure Gnassingbé du Togo.
Cet incident de routine qui devrait être réglé à l’amiable, échappe aux barreaux de l’économie togolaise et à la justice du pays pour atterrir sur la table des chefs d’Etat Burkinabè et Togolais et le montant parait très exorbitant. Selon l’opérateur économique du « Pays des Hommes intègres », le conteneur 40 pieds de batteries et plaques photovoltaïques coûte deux (2) milliards de Francs CFA. Ce montant parait un peu trop exagéré. Mais tout expert en matière d’évaluation des avaries (maritime) sait évaluer les dommages et les assurances ne payeront que selon leur méthode de paiement, diminuer considérablement les évaluations pour payer autour de la vraie valeur.
En effet dans cette vidéo de 4 :02, l’on voit bien un conteneur de 40 pieds au sol et les dégâts sur le conteneur. Selon des experts, cela ne peut être que la cause d’une mauvaise manœuvre d’un « Spreader », un outil stratégique dans le manu des conteneurs qui a dû laisser tomber le conteneur dans la manipulation. Par définition, le « Spreader » ou la pince conteneur est un engin de manutention servant à la préhension de conteneurs. Cette pince à conteneurs permet de soulever un conteneur à partir des points d’ancrage situé au-dessus et à chaque angle de la caisse métallique.
Toujours selon les gens du métier, ces genres d’incidents arrivent quand il y’a une panne électrique sur la machine. Souvent les feux verts du « Spreader », qui constituent des témoins clés pour le machiniste, s’allument par erreur, mais signifiant que les 4 coins de la pièces (conteneur) sont bien verrouillés par la machine. Et donc pour le chauffeur, c’est le moment de soulever le conteneur alors que c’est seulement 2 pièces de coins qui sont verrouillées et non pas les 4.
Il s’agit bien évidemment d’une panne indétectable par le chauffeur et donc quand il fait sa manœuvre, le conteneur penche sur un côté ou s’arrache et se renverse, parfois avec la machine. Mais si le chauffeur est un expérimenté alors il peut gérer la situation ou c’est la panique.
Dans des cas pareils les avocats ne devraient seulement travailler qu’avec les résultats de l’expert car, c’est ce dernier qui est agréé par justice. Certainement que les deux avocats togolais qui ont été préalablement commis par l’importateur ont reçu les dessous de table ou des instructions ailleurs ou encore sont dans des réseaux…sinon ils ne démissionneraient pas dans un dossier aussi facile pour tout avocat et même un débutant.
En effet, la période 2020-2023 a été une page noire pour la justice togolaise sous le ministre Puis Agbetome, marqué par les compromissions de ce dernier avec certains de ses collègues et des hommes d’affaires lugubres, la floraison des démarcheurs dont son propre fils au cœur de l’appareil judiciaire…
Et dans le cas d’espèce, AGL est nommément citée dans la bande comme société la mise en cause par Nonraogo Sawadogo. Selon un opérateur privé : « Le groupe Bolloré continue de travailler comme des voyous, même dans AGL aujourd’hui les mêmes pratiques continuent car, ce sont les mêmes têtes aux mêmes glaces » dixit Yao T. avant d’ajouter que ceci est un fait d’avaries causées au cours de la manutention et cela doit être remboursé par les assurances du manutentionnaire. C’est d’ailleurs la raison fondamentale pour laquelle toutes les opérations de manutention sont soumises à une police d’assurance et ces charges sont incluses dans les tarifs à la clientèle.
À en croire la confidence d’un cadre du staff portuaire autour du DG Contre-amiral Fogan Adegnon : « Noter que M. Charles Gafan ne respecte jamais les décisions de justice. Aussi, a-t-il pris l’habitude de faire usage de sa position politique pour influencer les gens. Dans le cas d’espèce, il n’a pas souscrit à une police d’assurance qui couvre toute la manutention. Il est tombé dans son propre piège. L’opérateur ayant saisi son président Ibrahim Traoré, c’est maintenant que Faure Gnassingbé va bien comprendre ce qui se passe là-bas ». Et pour beaucoup de témoins, cette société depuis le temps Bolloré a toujours cette sale habitude de refuser de s’assurer car comptant sur une justice acquise à sa cause.
Parfois, le refus d’envoyer les victimes vers les assurances peut être lié également au conflit d’intérêt. Il faut aussi se demander qui sont les propriétaires des compagnies et conseils d’assurance. C’est souvent les mêmes entreprises ou leurs patrons et amis qui sont actionnaires et propriétaires des assureurs.
C’est encore une mauvaise image de tout un pays, le Togo, les anomalies de la justice togolaise, le Port Autonome de Lomé, les avocats véreux (…) et de Faure Gnassingbé (ami de l’AES) qui circulent de façon malveillante dans le monde.
Sinon, ces problèmes d’avaries surviennent souvent dans le maritime et toute société dont les dirigeants sont conscients de l’enjeux stratégique que représente un port pour les pays sans littoral, les règlent sans bruit. Parfois, la marchandise est mouillée car, le dessus du conteneur était troué. C’est souvent très compliqué quand la découverte se fait lors du déchargement (dépotage) à destination donc au-delà de l’espace portuaire. Par exemple l’année dernière lors d’un dépotage pour dégroupage ou à l’ouverture du TC, l’on a constaté le planché du TC mouillé alors que lorsque le conteneur était arrivé au port de Lomé, il n’avait pas eu de pluie donc c’est au port de chargement ou bien au cours du trajet maritime que l’eau s’est infiltrée dans le conteneur. Il a suffi un rapport d’expertise et le client a été dédommagé.
Parfois, quand survient une gîte (inclinaison d’un navire sur un bord), et que l’opérateur de la grue (portique) heurte la main-courante du bateau et d’autres conteneurs, on débarque les conteneurs endommagés qu’on colle avec du ruban adhésif avant de les réembarquer.
Les dégâts sont encore plus graves quand le navire balance l’opérateur du portique. Ce dernier aura des difficultés avec les conteneurs déjà arrimés qui tapent les conteneurs qui sont sur le portique et c’est la catastrophe qui sans suit, des conteneurs tombent dans l’eau pendant la manutention. Tout ceci (manu-bord, manu-terre et chavirement de bateau) est inclus et éxigé dans les contrats d’assurance des lignes maritimes et des entreprises de manutention.
Que le président Faure Gnassingbé le sache bien, c’est la société Togo terminal (AGL) dans la manutention qui a endommagé la marchandise du burkinabè donc c’est la société AGL qui doit dédommager l’opérateur économique. Il ne faut surtout pas que ce soit le Trésor Public du Togo qui rembourse cet argent comme dans le cas des bœufs saisis.
B. Douligna
« TAMPA EXPRESS » numéro 0066 du 25 septembre 2024
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