Les effets du changement climatique ne sont pas à négliger dans les communautés rurales. Face à cela, beaucoup de jeunes ruraux se réinventent grâce à leurs ingéniosités pour lutter efficacement contre ce phénomène.
“Les Voix des jeunes ruraux pour un avenir plus vert”, c’est le thème retenu pour cette troisième session des 20 évènements organisés par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) en marge de la COP 27.
Il s’agit de s’assurer que les petits producteurs et populations rurales soient au centre des attentions de cette grande messe climatique et reçoivent le soutien nécessaire.
Sur le panel, Zeinorin Angkang, fondatrice de Hill Wild de l’Inde, Raùl Mondragon Segura fondateur de la communauté Colectivo Ahuejota au Mexique, Ajibike Olawade co-fondatrice de JR Farmers au Nigeria,
Hubert Tchuigoua du Cameroun, co-promoteur de Family Green Corporation.
Il ressort au cours de ces échanges que les jeunes sont de plus en plus impliqués dans les secteurs de développement.
Qu’il s’agisse de l’énergie, de la technologie, de l’agriculture, l’ingéniosité des jeunes est un grand facteur conduisant à un développement plus durable. Toutefois, ils sont aussi très limités par des besoins sociaux et surtout financiers.
La transformation de l’agriculture passera aussi par des initiatives jeunes. Pour ce faire, il convient que les jeunes entrepreneurs se réunissent pour développer des compétences à la hauteur des difficultés du secteur agricole comme par exemple la commercialisation agricole.
“Pendant la pandémie, beaucoup d’agriculteurs ne savent pas comment vendre leurs produits puisqu’il y’a pratiquement aucun moyen de transport. Nous avons donc créé des cadres pour faciliter le conditionnement et la vente de ces produits pendant et après la pandémie. Nous avons triplé les revenus de ces agriculteurs. Nous avons besoin des jeunes notamment les jeunes autochtones pour une agriculture durable”, partage Zeinorin Angkang, fondatrice de Hill Wild en Inde.
Cette organisation travaille avec les agriculteurs autochtones du Nord-Est de l’Inde afin d’éradiquer la pauvreté. C’est donc un défi majeur d’attirer les jeunes à se concentrer beaucoup plus sur les métiers du vert et à développer des solutions durables pour une transition plus juste source de création d’emplois.
Qui parle donc d’emplois parle de financement. Bon nombre sont les jeunes entrepreneurs qui souffrent de la question de l’inclusion financière.
Cette situation s’explique selon les participants à cette session à l’issue d’une question à choix multiple, du manque de confiance des institutions financières envers les jeunes entrepreneurs ruraux, surtout ceux qui débutent.
l faut donc que les jeunes s’orientent vers des solutions de proximité telles que les investissements financiers, le crowdfunding ou les crypto-monnaies.
“Honnêtement, je préfère les investissements familiaux mais puisqu’on parle de durabilité, je proposerai le crowfunding, les cryptos monnaies aussi”, suggère Raùl Mondragon Segura, fondateur de Colectivo Ahuejota.
Il aspire à restaurer et promouvoir une agriculture traditionnelle et conservatrice de la biodiversité dans la ville du Mexique (système agricole chinampa)
Les panélistes ont enfin encouragé les jeunes à se poser les bonnes questions et à surtout prendre des risques pour saisir les bonnes opportunités sur tous les continents car contre toute attente, le changement climatique est un réel moteur de création d’emplois pour les jeunes ruraux.
Giovanni H.
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