Il y a quelques mois, une nouvelle presse a vu le jour au sein du paysage médiatique de notre pays. TAMPA EXPRESS attirait votre attention sur le fait que l’heure des pensées et des analyses objectives a sonné, et que la vérité, indépendante de toute forme d’accointance, est appelée à poindre, afin de réveiller le lecteur curieux. Nous vous promettions des articles de fond, afin de vous éclairer sur tous les domaines. Et c’est bien le trait distinctif de notre journal !
Ces deux dernières années n’ont pas été faciles dans le monde entier. Si, dans les pays européens la préoccupation majeure a porté sur le (la) Covid19 et le covid seul, en Afrique cette pandémie a rimé aussi avec des mouvements terroristes et/ou djihadistes qui ont parfois ravi « la vedette » au coronavirus. Certains pays semblaient même en être épargnés, comme s’ils avaient respecté, par magie, une certaine injonction : « Ne laissez aucun mètre carré au djihadisme ! » Mais, très vite, l’accalmie que nous souhaitons et recherchons de tous de nos vœux n’aura été que de courte durée : après le nord du Bénin, le djihadisme a frappé le nord du Togo, et continue de s’étendre au Mali, comme si ce fléau ne s’oriente que par rapport à la position de l’aiguille de la boussole. Ca deviendra, un jour, le mal du pôle (nord), dans les pays du Sud.
Un autre événement, plus récent, secoue le monde entier, depuis le 24 février dernier ; nous avons nommé « la guerre en Ukraine », que vous pouvez appeler « l’offensive russe », ou tout ce que vous voulez. Tout est question de perspective ! Si les États-Unis, avec en queue de tête l’Europe, combattent la Russie pour des mobiles dont les dessous ne peuvent jamais être appréciés à leur juste valeur par les dirigeurs africains (suivez nos regards !), il faut regretter que ces derniers rechignent à se prononcer ouvertement contre la Russie. Et pour cause, les Africains semblaient s’orienter vers la Russie, afin de bouter la France dehors ! Après la Centrafrique, c’est le Mali, avec Wagner, qui pourrait atterrir au Burkina, pour y combattre, cette fois, le djihadisme dont les ramifications progressent vers la Côte africaine.
Votre journal TAMPA a décidé de lever le voile sur un corollaire longtemps ignoré dans la lutte contre le terrorisme, en particulier sur le problème dès la prise en charge des familles de soldats qui meurent ou se retrouvent mutilés dans cette lutte. Il s’agit d’un problème réel que vivent nos familles dont les parents meurent, cette fois, non pas de Covid 19, encore moins par la guerre en Ukraine, mais par des mouvements dits djihadistes. Et si le conflit « russo-ukrainien » devrait en arriver à causer des morts en Afrique, la raison sera entièrement du côté des dirigeants, incapables d’avoir une vision prospective ! Nous allons leur montrer le chemin, ici même.
La progression des groupes djihadistes va de paire avec des attaques meurtrières par ci par là. Le corollaire, ce sont les bras valeureux qui perdent la vie, laissant orphelins et épouse(s) à un triste sort. Pauvre Afrique ! Mais que deviennent ces familles meurtries, orphelines, qui perdent leurs parents, c’est-à-dire les pères et mères de famille ? Pourtant des solutions ont été définies par nos maîtres, c’est-à-dire les patrons du syndicat des chefs d’État, à savoir la France ! Vous découvrirez le devoir qui incombe aux dirigeurs africains, dans le combat et la lutte contre le djihadisme, en particulier ce que les gouvernants ne voient pas, la face cachée de l’iceberg de cette lutte. Tampa vous révèle tout !
LA REDACTION
Article1
TOGO : DU COVID AU TERRORISME
Les non-dits d’une lutte qui peut durer dans « l’espace »
L’exorde
Quand l’anormal (= a privatif) prend le pas sur la norme (c’est-à-dire la règle), il revient à ceux qui ont reçu la lumière d’ouvrir, non pas les yeux véritables, mais la pupille des dirigeants sur ce que c’est qu’une pupille véritable. Et en fait de pupilles véritables, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ! Mais ça ne semble émouvoir personne, gouvernants comme gouvernés; cependant les premiers savent tout; en tout cas, ils l’ont appris sous d’autres cieux, par divers canaux. En droit, on dit « nul n’est sensé ignorer la loi ».
Du covid19 et de ses ravages sur les commerces
Commençons par le Covid19. Dans notre pays, nous avons assisté à des fermetures de bars, entre autres. Le geste est simple : tirer ou pousser une porte, ensuite tourner le poignet et la clé. Et c’est tout ! Mais cette fois-ci, la différence, c’est que vous n’avez pas le droit de retourner, le lendemain, sur les lieux qui vous donnaient à manger, c’est-à-dire votre bureau, votre unique service, pour la plupart. Et on vous a mis au chômage comme ça ! Qui peut imaginer un cultivateur à qui on demanderait de ne pas défricher, en ce début de saison pluvieuse ? Passons ! Car le problème est surtout ailleurs !
Ok. Qui paye la note ? Sous d’autres cieux, des mesures ont accompagné les commerçants. En France, dans le cas de la fermeture des bars, il y a eu une « prise en charge par l’État des loyers et charges fixes pour les établissements contraints de fermer, et une indemnisation de la perte d’exploitation pour ceux devant fermer à 22 heures ». (www.legalstart.fr/fiches-pratiques/actualites/aide-bar-covid/). L’absence de compassion et de sympathie (au sens latin et grec de chacun de ces mots) chez nous s’explique par l’inertie de la population. En chimie – ma spécialité -, l’inertie désigne l’absence de réaction chimique en présence d’une substance. C’est la propriété de la matière qui fait que les corps ne peuvent, d’eux-mêmes, modifier leur état de mouvement. Et cela fait le lit du pouvoir ! Ok. Coronavirus est passé.
Du terrorisme et de la déstructuration des familles
Et voilà que terrorisme et djihadisme sont en train de frapper à nos portes, emportant nos braves gens (Paix à l’âme de chacun d’eux ! », contraints de quitter la vie, abandonnant familles, femmes et enfants, pour la plupart ! Que faisons-nous et que ferons-nous pour leurs progénitures en particulier ? C’est là où, nous Togolais, devons tricher encore ; nous devons apprendre ce qui se fait ailleurs. Retournons une fois encore à la France : « les pintades regardent celle (la pintade) qui les guide ». C’est en effet notre guide en tout, ainsi que nous avons eu à l’imiter – en tous points – dans la gestion de la covid19. Cette fois-ci, c’est la notion de pupille que nous devons copier ! Mais pupille ici est loin d’être le diaphragme par lequel la lumière pénètre dans votre œil ! Non. Le mot pupille désigne aussi un mineur, un enfant qui est sous l’autorité d’un tuteur.
La solution : une leçon tirée de la France
Les Français ont tout préparé pour nous. Il ne nous reste qu’à nous servir. Voyons ! Après les deux guerres mondiales – en particulier la seconde – (je suis tenté de dire plutôt la deuxième, parce que l’invasion de l’Ukraine préfigure sûrement une troisième), l’État français a dû définir le statut de pupilles de la Nation, afin de prendre en charge tous les orphelins et veufs laissés par les soldats tombés au front. Chez nous aussi, un cadre juridique mérite d’être créé dans notre pays, afin de permettre à l’État togolais de prendre en charge les abandonnés de tous les soldats togolais tombés dans les opérations de maintien de la paix, dans la lutte contre le djihadisme, etc. « Le statut de pupille de la Nation est à l’origine réservé aux enfants de victimes de guerre. Il a ensuite été étendu au fil des années : aux enfants des militaires blessés ou tués en opérations extérieures, aux enfants des victimes d’actes de terrorisme et de piraterie et aux enfants de “Mort pour le service de la Nation. Les pupilles de la Nation sont considérés comme « adoptés » par l’État » (www.associationtego.fr/entraide/pupille-de-la-nation). Ils ont droit à des aides en matière d’éducation, à des subventions pour les besoins de base, les frais de maladie, et aux études supérieures. « Le statut donne également la possibilité de bénéficier d’aides en matière d’emploi : subventions à la recherche d’un premier emploi, prise en charge de formations, couverture des frais d’installation, etc ». (ibidem).
De la nécessité de créer un cadre adapté
Les agents de défense et de sécurité du Togo ont besoin d’un tel cadre, d’un tel statut, afin de protéger aussi bien eux-mêmes que leurs familles biologiques, dans la mesure où, dans le cadre de la lutte contre le djihadisme et du terrorisme, ils sont comme de la chair à canons ! Ce n’est que justice. Policiers, militaires et gendarmes prendront ainsi conscience que s’ils en arrivent à perdre la vie, dans une opération quelconque – dans l’intérêt de notre pays – (suivez bien notre regard, nous parlons bien d’intérêt du pays !!!), leurs familles ne seront pas laissées pour compte. Leurs postérités bénéficieront d’une formation adaptée aux frais du contribuable togolais et pourront s’insérer dans la vie active. Se limiter à entonner des chants, jouer de la musique circonstanciée, offrir un cercueil avec un drapeau, jeter à la famille éprouvée – à vie – quelques billets de banque, tous ces actes ne remplaceront jamais ce qu’un homme – de son vivant ! – est capable d’offrir à sa famille nucléaire ! Tout ce rituel public de la mort, quoique savamment orchestré, relève d’un théâtre, qui ne convainc personne, surtout les orphelins et les veuves !
Le prix à payer : prendre en charge veuves et orphelins
Mais, ne nous voilons pas la face ! La mise en place d’un tel mécanisme a un coût ! Voilà pourquoi une réflexion sérieuse mérite d’être engagée, au plus haut sommet de la hiérarchie militaire, avant d’engager nos concitoyens sur les théâtres parfois risquants de certaines opérations militaires, surtout externes, avec pour seul leitmotiv l’intérêt de notre pays, le Togo. Le Bénin vient d’annoncer le retrait de ses troupes engagées dans des opérations extérieures, en fin 2022. Pourquoi ? Patrice Talon ne le dit pas certes, mais c’est sans doute pour les consacrer et les concentrer sur la sécurité intérieure du Bénin. Le djihadisme est plus interne, et il a besoin d’une concentration de forces et des énergies, pas une dispersion de ces forces ! Au-delà des slogans, c’est de la sorte qu’on évite de « laisser un centimètre au djihadisme ! »
Et, en matière d’éligibilité au statut de pupilles de la Nation, le dernier mot revient à l’Assemblée nationale qui statue, annuellement, et en toute transparence, sur les cas éligibles ou non, au statut de pupilles de la Nation. En tout cas, les Togolais, en ce qui les concerne, seront libres de choisir le nom qui leur plaît pour un tel statut, pourquoi pas le nom « Tympan » (la fine membrane de l’oreille destinée à recueillir les vibrations sonores), à la place du « pupille », si vous tenez à faire honneur au seul journal togolais qui débouche vos tympans, à savoir TAMPA EXPRESS !!!
Les hommages véritables aux disparus
Oui, – plus sérieux – nous avons besoin d’entendre certaines « vibrations sonores » inouïes, c’est-à-dire les gémissements de ces familles meurtries dans leur chair, qui ont plus que besoin du soutien de l’État ! Cessons de regarder (avec nos pupilles), indifféremment, ces familles meurtries, et tentons d’écouter et d’entendre leurs cris de détresse, avec compassion ! « Tout un chacun se complaît à railler une personne ”bête”, mais sans jamais vouloir en donner naissance ! » (proverbe Bassar). Cessons de regarder indifféremment, et tentons d’entendre, surtout avec un cœur meurtri et compatissant ! Il n’est jamais trop tard pour agir dans le sens du bien !
Depuis les Côtes de la Floride,
OUGMALBIDJA TCHOUROU et DIWAAR AGBANGBA
Article2
SAUVER L’AFRIQUE DE LA FAIM DU PAIN !
La levure pour faire lever le pain en Afrique !
L’histoire nous apprend que c’est en période de crises que naissent les révolutions scientifiques, y compris dans le secteur de l’agriculture ! Nous avons dit, dans le présent numéro, que si le conflit « russo-ukrainien » devrait en arriver à causer des morts en Afrique, la raison sera entièrement du côté des dirigeurs africains, incapables d’avoir une vision prospective, c’est-à-dire de lire les signes du temps ! Peu d’Africains savent que le blé (une céréale) se cultive bien en Afrique, et ce, en commençant par notre Première Ministre, Madame Victoire Tomegah-Dogbe. Elle a trouvé « la recette » : il faut « changer de paradigme et saisir cette opportunité », dixit notre PM.
Seulement que pour elle (une tranche de pain dans la main), l’opportunité ne consiste pas à développer une filière blé au Togo, mais seulement que « Face à la vie chère, nous devons saisir l’opportunité pour transformer plus et apporter (notre) soutien aux producteurs et transformateurs togolais en consommant ces produits », a indiqué Mme Victoire Tomégah-Dogbé lors d’une visite le 20 mai dernier à certaines entreprises engagées dans cette dynamique dans le Grand Lomé. ( https://lavoixdelanation.info/production-du-pain-les-boulangers-encourages-a-se-tourner-vers-les-farines-locales/)
L’opportunité : la vraie qu’il faut saisir !
Pourtant le blé se cultive sous d’autres cieux en Afrique; c’est ce qu’elle semble ignorer. Après la culture du soja (qui ne nous nourrit pas mais nous affame au contraire !), pourquoi le Gouvernement togolais ne peut-il pas susciter des vocations dans la culture du blé au Togo ? C’est ça la création d’emplois stables, les vrais emplois, et non les édulcorations et machins sortis d’où on ne sait, qui engloutissent des milliards, sans résultats objectivement mesurables. Les Africains pourraient ainsi, un jour, exporter le blé vers l’Europe ! Même la vigne (qui entre dans la fabrication du vin) devrait pouvoir être cultivé sur certains sols africains. Pourquoi pas ? A quoi servent les Ministères de l’agriculture dans les pays africains ? Ne peut-on pas identifier des zones agricoles sur lesquelles le blé peut être cultivé au Togo ? C’est de cela qu’il s’agit, Madame la PM ! Le soja a déjà dévié beaucoup de cultivateurs de la culture du sorgho et du maïs, et si le peu de céréales produites va servir à alimenter les pâtisseries, ne redoutez-vous pas un manque de céréales au Togo ?
Du blé local pour chasser la faim
Madame le Chef du Gouvernement, je vous invite, très humblement et respectueusement, à lire et faire lire les lignes qui suivent à vos Ministres ; vous avez la solution au blé, et aux effets de la guerre en Ukraine ici même, grâce à TAMPA EXPRESS. Je vais me contenter de citer. Comme ça vous saurez que ce n’est plus un petit Bassari tapi sous les Monts Barba-Bassar qui vous adresse. Lisons ensemble !
« Pour lutter contre la famine et la flambée du prix des céréales qui ravagent l’Afrique, un rapport publié par le Centre international d’amélioration du maïs et du blé, une ONG basée à Mexico, à l’occasion d’une conférence sur le blé en Ethiopie, propose de développer la culture du blé dans le continent (…) L’Afrique subsaharienne possède d’importantes étendues de terres propices à la production de blé de façon rentable et sans irrigation, compte tenu des conditions de précipitations”, affirment les auteurs de l’étude. Ainsi, huit des pays étudiés, au premier rang desquels le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda, pourraient utiliser chacun au moins 500 000 hectares de terres disponibles, essentiellement en zone montagneuse.
(…) Le blé est cultivé depuis très longtemps en Afrique mais il n’occupe aujourd’hui qu’une place marginale dans la production de céréales, loin derrière le maïs, le riz et le sorgho”, relève Yves Vigouroux, chercheur spécialiste des céréales africaines à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ». (https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/10/10/l-afrique-pourrait-cultiver-plus-de-ble-pour-se-nourrir_1772586_3244.html), consulté le 1er juin 2022)
Vous ne le saviez peut-être pas, Madame la PM ! Ok. TAMPA EXPRESS vous le révèle aujourd’hui !
Diwaar Dikiri