La Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest, est une organisation
intergouvernementale ouest-africaine créée le 28 mai 1975. C’est la principale structure destinée à coordonner les actions des pays de l’Afrique de l’Ouest
Sauf le Sénégal sur les 16 pays, ni Abdou Diouf (1980–2000) d’abord premier ministre et
successeur de Léopold Sédar Senghor (1960-1980), ni Abdoulaye Wade (2000-2012) n’a pu
réussir un coup d’Etat.
Tous les autres Etats membres de la Cedeao (BENIN, BURKINA FASO, CAP VERT, COTE
D’IVOIRE, GAMBIE, GHANA, GUINEE, GUINEE-BISSAU, LIBERIA, MALI, NIGER, NIGERIA,
SIERRA LEONE, TOGO) ont déjà été victimes de coup d’Etat.
Vrai ou faux ?
On ne cite pas le génie Togolais parce qu’au Togo, aucun président n’a jamais pris la
fonction de présidentielle par une élection.
Son premier président du Togo indépendant Sylvanus Olympio (1960-1963) était en prison
au moment des élections (…) c’est l’histoire qui le dit. Il fut assassiné le 13 janvier 1963
devant l’ambassade américaine de Lomé lors du coup d’État attribué à tort ou à raison à
Gnassingbé Eyadema. L’histoire nous enseigne que le 13 janvier 1967 est la marque déposée
du 1 er coup d’Etat dans la sous-région Cedeao.
Le second Nicolas Grunitzky (1963-1967) n’est jamais passe par le vote du peuple Togolais.
Le troisième répond au nom de Kléber Dadjo, né le 12 août 1914 à Siou et mort le 23
septembre 1989, ancien président du Togo du 14 janvier au 14 avril 1967, avait été adoubé
par la junte des putschistes. Colonel, il est présenté comme le chef de la junte militaire qui
prend le pouvoir le 13 janvier 1967 à Lomé. Il est déposé lui-même par le soldat Étienne
Eyadema.
Puis le baobab Étienne Eyadéma Gnassingbé, dit Gnassingbé Eyadéma (1967-2005), né le 26
décembre 1935 à Pya et mort le 5 février 2005, à bord de l’avion présidentiel qui l’évacuait
pour des soins vers la France. Il avait pris le pouvoir en forçant Nicolas Grunitzky de partir.
El-Hadj Abbas Bonfoh (25 février à 4 mai 2005) est né le 23 novembre 1948 à Kabou, un
village de la préfecture de Bassar, et mort le 30 juin 2021. Abass avait été adoubé par
l’armée pour prendre la place de Natchaba Fombare qui devait devenir président par
intérim en tant que président de l’assemblée nationale a la mort de Gnassingbé Eyadema.
Depuis mai 2005, Faure Kodjo Essozimna Gnassingbé né le 6 juin 1966 à Afagnan, au Togo,
avait été également adoubé par l’armée togolaise et la Cour Constitutionnelle du pays pour
assurer la présidence par intérim du 7 au 25 février 2005. Puis, il reviendra à l’issue des
élections contestées ayant fait des centaines de morts d’après les rapports des droits de
l’Homme. Aujourd’hui Faure Gnassingbé est paisiblement dans son 4 e mandat quinquennal.
En conclusion l’on peut dire qu’au Togo, aucun président de la république n’a jamais accède
à la présidence pour son premier ou nième mandat par le libre choix du peuple (élections
régulières).
Les faits sont têtus, chacun peut vérifier et se faire sa vérité.
Et tout cela sous le fardeau de la démocratie.
La Rédaction