Enfin terminus ! Finis les séances de footing et les fitness sur les réseaux sociaux. Ces vingt dernières années ont connu une sorte de promotion de l’impunité vis-à-vis des derniers publics dans la gouvernance du pays au point où sublimé, le président togolais en est arrivé au triste constat qu’une minorité s’est accaparée la richesse du pays. Diriez-vous au poisson d’aller vous acheter l’hameçon pour le pêcher ? Il murmure dans les coulisses que Faure Gnassingbé veut se bagarrer contre la gabegie et c’est ce qui justifierait la présence à Kara en marge des « Evala 2024 » du juriste camerounais anticorruption Me Akéré Mouna qui a fait ses preuves dans le Grand Lac. Étant habitués aux effets d’annonces du mentor, les collabos du président togolais se comportent comme de véritables affranchis. C’est le comportement atypique des tocards, ces chevaux de course qui foncent droit pendant qu’ils sont disqualifiés. Toujours insatiables en dépit des nombreuses malversations et des manquements professionnels, ils ont cette chance indéniable d’échouer à l’Assemblée nationale, gage d’une certaine immunité. Mais ils continuent de s’accrocher à leur différent poste en dépit des incompatibilités inscrites dans les lois de la république et signent des actes au lieu de laisser leur secrétaire général ou adjoint le faire. Ces députés qui continuent de signer les courriers et décision comme directeur et ministre doivent savoir que « Nul n’est sensé ignoré la loi » et qu’ils répondront au moment venu.
On aura vu de toutes les couleurs avec les gouvernements Victoire Tomegah-Dogbé. Hormis quelques individualités positives, indubitablement c’est le plus nul des équipes gouvernementales que le Togo a connu depuis son indépendance puisque dominé par des aventuriers et des fêtards de retour de l’aventure. Tout comme Myriam Dossou dont les identités évoluent selon les actes et les publications, plusieurs membres ou collaborateurs de Faure Gnassingbé sont arrivés par vague. On peut se permettre de les classer par saison à savoir les paternalistes qui ont lutté vaille que vaille pour maintenir le régime contre les vagues violentes à la mort du général Gnassingbé Eyadéma en 2005, ceux qui ont permis l’atterrissage des « venus de 2007 » comme en certain fonctionnaire ministre Gilbert Badjilembayéna Bawara et le comble après c’est cette vague des « PNUdois » avec chef d’orchestre Gilbert Fossoun Houngbo qui a jouit de la fonction de premier ministre de 2008 à 2012 et enfin les ouvriers de la dernière minute dont il est difficile de lire clairement la provenance, le cursus et même sur les curriculum vitae qu’ils (elles) produisent pour leur nomination. Leur venue a totalement éclaboussé la vieille garde dont certains triment pour satisfaire leurs besoins vitaux ou très alités sans moyen, sauf les plus chanceux comme un certain Barry Moussa Barqué. La plupart semblent avoir géré les deniers publics dans leur porche.
Les manœuvres désespérées de Myriam Dosso à l’INAM
Myriam Dossou de Souza-D’Almeida en campagne pour les législatives et régionales
En effet, Madame Myriam Dossou de Souza-D’Almeida fait partie de cette dernière vague des invités à la table du Seigneur. Les rumeurs disent qu’elle était chef du département réassurance avec un background BAC +1 ou 2 à son recrutement à NSIA en Côte d’Ivoire et que c’est le président togolais en personne, à la recherche de l’oiseau rare, qui se serait adressé au premier responsable de la société d’assurance ivoirienne pour la ramener au pays. Certainement raison pour laquelle, au lieu qu’elle soit recrutée comme agente de l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) d’abord, avant sa nomination au poste de Directrice générale par le Conseil d’Administration, elle fut recrutée directement grande patronne de la boite. Ce qui devrait compliquer son licenciement à la tête de l’INAM. Et c’est sans doute pour une sortie soft que le système RPT-UNIR l’a finement poussé vers la députation pour créer l’incompatibilité avec le poste de directeur d’entreprise.
Toutefois, Myriam Dossou tiendrait toujours le câble dans une guerre de succession de très courte durée. Malheureusement, la DG sortante murait encore la forte ambition à se maintenir aux commandes de l’INAM ou à défaut, placer son homme à tout faire à la tête de l’institut. Cette interface ne serait autre que le sieur Adogli Komigan, admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis l’année dernière et qui continuait à pointer chaque matin à l’INAM. Désespérément, elle serait allée jusqu’à proposer au Conseil d’Administration (CA) de signer à ce dernier, un contrat d’un montant symbolique de près de deux millions FCFA, ce que le conseil a rejeté. Et pourtant l’effectif actuel de l’INAM regorge de personnes compétentes qui pouvaient faire l’affaire d’intérimaire.
Il faut dire que sieur Adogli Komigan, depuis sa retraite en 2023, n’aurait ni fait de passation de services ni remis les clefs de son bureau. Il a continué à aller au service comme si de rien n’était. Avant même sa retraite, il négociait un contrat avec dame Myriam Dossou, ce auquel le Chef de département, qui depuis a démissionné pour rejoindre une banque de la place, s’était toujours opposé. Aux dernières nouvelles, et selon des sources concordantes, Madame la DG Myriam Dossou de Souza-D’Almeida, puisqu’elle s’incruste toujours au « biberon » de l’INAM aurait renouvelé par sa demande au PCA de l’INAM pour valider le contrat du retraité Adogli. Comme s’il n’y avait plus de talent pour le remplacer même en cas de force majeure.
Les projets pharaoniques d’investissement dans les progiciels
Seuls Myriam Dossou et son Adogli Komigan pensent que personne dans ce pays n’a l’idée de l’envergure de leurs intérêts occultes et avantages induits dans leur gestion de l’institut d’assurance maladie en proposant une modique somme de 1,7 million FCFA comme rémunération de ce dernier. Une analyse du rapport du Commissaire aux comptes 2018 révèle que « sur un budget de plus de 1,6 milliard FCFA, validés par le DNCM, l’INAM n’a exécuté que le tiers. La raison est toute simple. Madame la Directrice n’aime pas passer par les appels d’offres qui ont été validés à hauteur de 1,083 milliard Francs CFA. La directrice Générale ne donnerait les marchés que si elle est certaine d’obtenir ses commissions de 10-15% ».
Pour rappel, M. Adogli a étudié l’économie générale à l’Université du Bénin (devenue Université de Lomé). Sauf en plus quelques séminaires de renforcement de capacité, il ne disposait d’aucune compétence avérée pour être nommée Chef de projet SAP (département stratégique en charge des progiciels intégrés), mais il a occupé le poste. Résultat, un fiasco sans précédent qui a fait l’objet de centaines de millions voire des milliards de contrats qui sont passés en perte et profit.
L’une des preuves irréfutables que l’INAM était conduit par des désertiques est le non-aboutissement de l’écriture du logiciel métier tant annoncé au public à travers diverses publications. Ce progiciel qui devait également remplacer celui utilisé depuis 12 ans par l’INAM. Un échec parmi tant d’autres malgré le ou les milliards dépensés pour sa mise en œuvre. Toujours dans la gestion mafieuse de l’INAM l’audit révèle que « INAM a déjà débloqué une somme de 500 millions Francs CFA soit plus de la totalité du contrat alors que le produit n’est pas encore livré pour être testé. Le contrat lié au volet technique du Projet SAP INAM a été signé en 2018 entre ALINK TELECOM (RCI) et l’INAM pour un montant de 290 058 678 Francs CFA. Ledit montant a été totalement réglé en 2018 ». Pire encore, les audits poursuivent « Madame la DG en personne entretient une opacité autour de ce projet à travers de nombreuses missions en République de Côte d’Ivoire. Le plus surprenant est que Mme la
DG exécute l’ordre de virement n° 04/07/CF/2019/INAM/DG/DAF d’un montant de 30 000 000 Francs CFA en date du 12 juillet 2019. Selon nos informations, ce nouveau virement correspond au montant d’un avenant au contrat initial dont l’objet serait la maintenance du logiciel SAP INAM qui n’a pas encore été livré. Comment peut-on faire la maintenance d’un logiciel qui n’a pas encore existé ? ».
Pour vous permettre de mesurer la dimension du gaspillage qui se fait à l’INAM dans les logiciels (progiciel) nous vous demandons de lire, ligne par ligne, le tableau ci-dessous contenu dans le budget 2023 de l’institution. Selon les commentaires du budget, « Le taux de charges de fonctionnement par rapport aux cotisations est de 21,64% contre 20,12% en 2020. Concernant l’investissement, nous notons un net bond du taux d’exécution du budget, soit 30,81% contre 16,08% en 2020. ». La suite du commentaire dit : « Ce résultat est dû à un début d’optimisation du processus de passation des marchés publics en 2021 ». Cette phrase confirme le travail d’audit 2018 sur les dysfonctionnements dans la passation des marchés et confirme un désaveu des méthodes de la DG.
L’échec de ces projets a pour cause principale, l’octroi de marchés à des amis de la Côte d’Ivoire essentiellement, qui ont monté de toutes pièces une société dénommée Innovation Digital Factory (ID Factory), juste pour piloter spécifiquement les projets de l’INAM. Ledit logiciel métier qu’ils sont en train de développer s’appellerait ISTANE et dont la commande a été passée depuis six ans. Toutefois, les références de cette entreprise « ID Factory » que nous avons obtenu à l’instar du site Web (www.idf.africa) et l’adresse courriel (info@idf.africa) que nous avons testé ne répondent pas. Vous verrez aussi en faisant les tests que ces références ne peuvent jamais exister nulle part sur Internet, donc du faux. Serait-on en face des tueurs sans laisser de trace qui mangent en effaçant les indices. C’est encore le lieu d’interpeller tous les organes concernés par la lutte contre la corruption et les infractions assimilées sur les défaillances dans l’accomplissement de leur mission.
En plus, une autre société franco-marocaine appelée SEGEDIM serait en train de développer sans résultat probant depuis plus de 5 ans, un autre logiciel dénommé ACTIV PREMIUM. Alors que depuis les douze ans de fonctionnement de l’INAM, le logiciel mis à disposition par le BIT, que la DG voulait coûte que coûte remplacer, est toujours utilisé sans problème apparent. Elle aurait tout fait pour renvoyer le monsieur qui l’a développé sans succès. Mme Myriam Dossou aurait été subtile en demandant à ce dernier de faire juste une l’extension. Elle avait également la possibilité de demander à son collègue Prof Komlan Dodzi Kokoroko de lui mettre les ressources de l’Université de Lomé à disposition pour résoudre son problème de progiciel. A-t-on encore besoin d’aller recruter des experts à l’extérieur pour écrire de simple logiciel pour le Togo ?
Les faiblesses des instances de contrôle de la République Togolaise
Mme Thérèse Namalo GNAKU épouse TCHEOUAFEI, PCA INAM
Tout se faisait en dehors de tout contrôle, même si parfois l’Inspection Générale d’Etat est passé par là. On se rappelle qu’en 2022 déjà, Mme Naku Namalo qui fait office de Présidente du Conseil d’Administration (PCA) et aussi sous d’autres cieux Directrice de l’EPAM, avait sommé les chefs de département comptabilité, ressources humaines principalement sur leurs responsabilités conjointes à faire passer sans contrôles les décaissements, les recrutements et les promotions abusifs et sans fondement, au gré des humeurs.
Tout ce désordre n’aurait pas fait floraison au Togo si Faure Gnassingbé jouait sa partition pompeusement dans le temps et l’espace. Car, voilà que depuis le 14 juin 2024, Myriam Dossou et tant d’autres ont pris fonction à l’Assemblée nationale. Celle qu’on devrait déjà conjuguer ex-DG INAM, car, non seulement député, mais aussi 6ème vice-président du bureau de la représentation nationale, continue toujours par autoriser des décaissements à l’INAM malgré les injonctions du CA. Et pourtant c’est l’Assemblée nationale à travers ses députés qui est l’organe législateur censé faire la loi et contrôler l’action du gouvernement. Cela fait appel à la morale de la chose politique qui échappe encore au « dirigeur » togolais.
Pis encore, le Conseil d’Administration l’aurait sommé de nommer un intérimaire en fonction, mais qu’elle s’en contrefiche. Et c’est de bonne guerre dans toutes les sphères du pays. Selon une culture militaire atypique au pays sous Gnassingbé : « un soldat ne démissionne jamais ». Alors tous ceux qui traitent avec la famille de soldatesque s’accrochent. En l’absence de la morale politique, c’est dans ce pays que les gens ont brandi les décrets présidentiels de nomination contre leur ministre de tutelle pour refuser de quitter le poste même à la retraite et parfois en État grabataire.
Tout ce désordre qui consume le pays tout entier résulte également de la qualité des institutions qui sont mis en place et les femmes et les hommes qui les animent. On ne le répètera jamais assez selon Barack Obama : « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes ». Il faut dire que ce machin de Conseil d’Administration est tellement faible, constitué de vieux retraités et des inaptes, pour la plupart et facilement corruptibles. Sur le plan règlementaire, le CA de Mme Gnaku est caduc, car selon l’article 420 de l’acte uniforme de l’OHADA, les premiers administrateurs d’un conseil d’administration de société sont nommés dans les statuts pour une durée de 3 ans maximum. Ils sont ensuite désignés par assemblée générale ordinaire des actionnaires, pour un mandat maximum de six (6) ans. Hors l’actuel conseil de l’INAM ayant pris fonction en mars 2012 a terminé son deuxième mandat. C’est dire que tout le conseil est en faillite et certainement que la transition vers l’AMU règlera leur compte.
Officiellement sur sa page réseaux sociaux LINKDIN, la PCA de l’institut d’assurance Madame Thérèse Namalo GNAKU épouse TCHEOUAFEI, est de formation de base assistante sociale et depuis longtemps Chef Division ressources humaines de l’EPAM. Mais auparavant, elle était à l’OTP comme assistante sociale et après la compression, elle aurait fait un master en management international à l’ESGIS. C’est malheureusement le profil de ceux qui devraient permettre la mise en œuvre d’un outil aussi stratégique d’assurance maladie. Tout le monde peut sauter sans validation minimale des prérequis d’un BAC+2 en aviculture pour un Master en aéronautique ! Cela ne peut en être autrement pour un tel profil. C’est la faiblesse du CA de retirer les signatures à cette dernière et de nommer un intérim. Cela va aussi de la dimension de celle qui président ce machin. Sinon, koffi Walla jadis indéboulonnable à la tête de la CNSS, car, tirait sa nomination du feu Gnassingbé Eyadéma. Mais il a fallu la nomination de sa ” fille’‘ Ingrid Awade pour le voir détalé comme un lièvre.
Au demeurant, la DG Madame Myriam Dossou de Souza-D’Almeida a eu toutes les chances pour gouverner l’INAM à vie et pourquoi ne pas la migrer à l’AMU. Saut que son management dévoile trop de contrevérités sur tous les plans. La plus remarquable serait d’avoir beaucoup mis l’argent des cotisations des pauvres travailleurs togolais dans un système d’information très peu fiable et surtout le manque de ce logiciel métier tant vanté au monde. Finalement l’on s’est rendu compte que tout cela était du faux. La preuve est qu’il leur a été confié pendant des années le mandat de l’AMU sans pouvoir y parvenir. C’est même bien mentionné dans le préambule du projet de budget 2023 de l’INAM « Lors du Conseil des ministres du 27 novembre 2021, la mise en œuvre de l’AMU a été confiée à l’INAM compte tenu de son expérience de plus de dix (10) ans dans la gestion du risque maladie. Ceci afin d’accélérer le déploiement des outils nécessaires pour faciliter l’enrôlement, la collecte des cotisations et la gestion de l’information, dans la mise en place de l’AMU ». Les autorités lui ont confié une mission et il lui (Myriam Dossou de Souza-D’Almeida ) appartient de développer les tenants et aboutissants pour convaincre. Son expert Adogli, qui ne maitrisait pas grande chose, inventait des textes qui ne tenaient pas simplement la route. Du moins, les experts du ministère sous l’autorité de Mme ASSIH avaient une autre lecture des choses. Tous les ateliers de saupoudrages n’ont accouché que d’une souris épileptique. Une chose est certaine. Tôt ou tard, tous diront un beau jour, Bye-Bye au « biberon » intarissable de l’INAM !
B. Douligna
« TAMPA EXPRESS » numéro 0061 du 26 juillet 2024
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