Au Togo, l’École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU), institution panafricaine de renom formant les futurs architectes, urbanistes et gestionnaires urbains de 14 pays francophones, a connu, une fois encore une grosse turbulence marquée par la gestion hasardeuse du Docteur Moussa Dembele et son comité. Cet architecte malien Moussa Dembele qui avait pris fonction en septembre 2015 pour un mandat de quatre (4) ans renouvelable une seule fois a joué une prolongation fâcheuse jusqu’en décembre 2025.
Des préoccupations croissantes ont émaillé la communauté de l’EAMAU concernant la gestion des ressources financières de l’école, suscitant des interrogations sur la transparence et la bonne gouvernance. Ces inquiétudes se sont intensifiées à la fin du mandat et lors de la prolongation de la direction entre 2022-2025. Des employés de l’EAMAU, s’exprimant sous couvert d’anonymat ont fait part de graves inquiétudes quant à la gestion des fonds et des biens de l’école. Au cœur de ces préoccupations se trouvent des paiements importants versés aux quatre directeurs sortants, présentés comme des compensations pour des congés annuels non pris accumulés au fil des années, au moins 18 mois par directeur. Il s’agit de Dr Moussa Dembele (DG), aidé dans ses manœuvres par le togolais M. Apeto Dzulamedji Magloire (DAF), l’ivoirien Yavo Yapi Philippe (DAAS) et le camerounais Ndongo Achille (DDR) sans oublier le Président de Conseil d’Administration qui n’était autre que le Ministre de l’Enseignement Supérieur du pays hôte (Togo) professeur Majesté Nazoba Ihou Wateba. Selon certaines sources, ces montants atteindraient des sommes considérables par directeur, suscitant des interrogations sur la justification de tels paiements et leur conformité avec les réglementations en vigueur. Même les ressources générées par les consultations privées d’expertise de l’école n’ont pas laissé de trace, surtout les fonds versés par l’UEMOA pour la construction de son siège à Lomé.
Les sources de financement de l’EAMAU sont multiples. Entre autre les contributions étatiques de 25 millions FCFA (EUR 38 112) par an par État membre, les frais de scolarité des étudiants boursiers qui sont payés par les Etats membres, les frais de scolarité des étudiants privés sont à la charge des étudiants et payés par les parents soit 2,5 millions F CFA (EUR 3805) annuellement par étudiant, en plus les expertises de l’EAMAU qui sont facturées aux demandeurs et les revenus des projets pilotés pour des dizaines et centaines de millions de FCFA.
EAMAU, les caisses vides et matériel roulant évaporé
LE GRAND HALL DE L’EAMAU
Le nouveau comité de direction de l’EAMAU qui a pris fonction à l’issue du 42e conseil d’administration tenu à Lomé en début décembre 2024 et dirigé désormais par Dr Malam Boukar Awa Krou, qui succédant ainsi à Monsieur Moussa Dembélé, ne fait que tourner les doigts dans les narines. En premier lieu, cette nouvelle équipe dirigeante est toujours à la recherche des traces des prédécesseurs car, l’ancienne équipe aurait détruit des bases de données, les sauvegardes informatiques. On parle même de la disparition des fichiers des concours et résultats des années précédentes. Pis encore, l’ancienne équipe aurait saboté les recrutements de nouveaux étudiants afin de réduire les ressources des arrivants. L’effectif qui se chiffrait moyennement à 1000 étudiants a chuté de jusqu’à environ à 500 de recrues cette année 2024-2025.
Par ailleurs, la question de disparition des véhicules de fonction fait également l’objet d’interrogations. Des employés ont signalé la disparition de trois véhicules. Il a été demandé aux partants de ramener les véhicules, mais sans réponse.
La persistance de ces préoccupations souligne la nécessité d’une clarification et d’une transparence accrues. Une gestion saine et transparente des finances est nécessaire pour garantir la pérennité et le succès de l’EAMAU. L’école joue un rôle essentiel dans la formation des professionnels qui façonneront les villes de demain, et il est impératif de garantir qu’elle fonctionne avec intégrité et responsabilité.
D’ailleurs, de nombreuses voix s’élèvent pour demander un audit approfondi sur la gestion des ressources de l’EAMAU de cette précédente équipe. Une telle enquête permettrait de faire la lumière sur les allégations, de déterminer si des irrégularités qui ont été commises et de prendre les mesures correctives nécessaires pour garantir une gestion financière saine et transparente à l’avenir. En fin de compte, il est dans l’intérêt de tous les acteurs de l’EAMAU – employés, étudiants, anciens élèves et partenaires – de garantir que l’école fonctionne avec intégrité et responsabilité. La transparence et la bonne gouvernance sont essentielles pour rétablir la confiance et assurer l’avenir de cette institution panafricaine cruciale. Cette préoccupation doit être partagée par Monsieur Kanka-Malik Natchaba, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Togo en qualité du Nouveau PCA depuis que Faure Gnassingbé a viré le controversé Majesté Nazoba Ihou Wateba de son gouvernement. Certaines sources indiquent que l’ancien comptable-financier de TELECEL (MOOV) M. Apeto Dzulamedji Magloire devenu DAF de l’institut avec son passé malpropre qu’on lui connait tenait le câble jusqu’à la dernière minute mais le fils Natchaba a finalement décidé de nettoyer les écuries.
Les constituants du réseau mafieux vont au delà du staff
Les scandales mettent en évidence des pratiques de corruption endémique au sein de l’EAMAU. Ces hauts responsables de l’institution sont soupçonnés d’avoir accepté des pots-de-vin en échange de contrats lucratifs et de subventions. Nos enquêtes préliminaires ont révélé que le réseau de corruption impliquait non seulement des membres influents du Conseil d’Administration, mais également des cadres supérieurs de l’école. Des témoignages anonymes décrivent un système complexe de pots-de-vin, de favoritisme et d’attribution de marchés non transparents, avec des implications financières considérables. Également des fuites venant du récent rapport d’audit mettent en évidence une gestion déséquilibrée des ressources économiques de l’EAMAU. Il apparaît que des fonds considérables, qui étaient initialement destinés à des projets de développement académique et de recherche, ont été simplement détournés vers des initiatives personnelles et des dépenses non essentielles. Selon les sources, une partie importante de ces ressources a été réaffectée pour des projets privés et des achats superflus, créant ainsi une situation de grave déséquilibre financier. Cette gestion abusive a non seulement diminué les fonds disponibles pour les activités éducatives, mais a également entravé le développement de nouvelles infrastructures nécessaires pour l’innovation et la qualité de l’enseignement.
Partage démesuré de l’économie de l’école
Le projet EAMAU, censé révolutionner l’éducation et la recherche en Afrique, est désormais au centre d’un scandale de corruption d’une ampleur déconcertante. Les récentes découvertes révèlent non seulement la dilapidation massive des fonds alloués, mais aussi exposent le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, à qui il revenait de faire l’état des lieux et de faire rembourser les auteurs de cette dilapidation des économies de l’institut. Son prédécesseur aurait été bonifier de 25 millions FCFA comme prime de départ. Ce qui déjà renforce la crise de confiance quant à la capacité de M. Natchaba à restaurer l’image de l’institution panafricaine. Comme l’exigent les règles d’éthique journalistique, la rédaction a notifié le directeur de l’institut avec copie au ministère de tutelle…
Les fonds du projet EAMAU, destinés à améliorer les infrastructures éducatives et soutenir la recherche, auraient été détournés. Selon les sources, le directeur général de l’EAMAU et chaque directeur auraient touchés une moyenne de 49 millions FCFA (EUR 75000). Ces montants, loin d’être utilisés pour les objectifs du projet, ont été investis dans des projets fictifs ou dépensés pour des besoins personnels des dirigeants. Ce réseau de corruption ne se serait pas arrêté aux dirigeants. Les amis et membres de la famille des responsables auraint également profité de la situation. Des sommes allant de 10 000 à 30 000 euros (FCFA 6,5 à 19,7 millions) attribuées à ces personnes, souvent sans justification apparente. Cette pratique a non seulement favorisé des individus non méritants, mais a également exacerbé les inégalités au sein la boîte. A peine arrivé, des soupçons épinglent le tout nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur qui aurait été intéressé à travers une enveloppe afin d’influencer ses décisions relatives à la gestion, faciliter les détournements et garantir l’impunité des auteurs. Car la protection des individus impliqués dans ces actes de malversation ne peut être possible que grâce à une compromission généralisée avec les responsabilités du ministre. On parle d’environ 200 000 euros (FCFA 131 000 000) répartis entre des administrateurs et affinités. Ces paiements ont souvent pris la forme de dons ou de cadeaux, renforçant les réseaux de favoritisme et aggravant les inégalités.
Conséquences et réactions
Les fonds qui auraient pu soutenir des programmes éducatifs importants ont ainsi été détournés pour servir les intérêts personnels de quelques-uns. La révélation de ces pratiques a provoqué une onde de choc au sein de la communauté universitaire et parmi les anciens élèves de l’EAMAU. Les étudiants et le personnel de l’institution expriment leur indignation face à ces abus, et beaucoup craignent que ce scandale ne nuise gravement à la qualité de l’éducation et à la réputation de l’école. Les partenaires financiers et les donateurs, également touchés par ces révélations, réclament des comptes et des mesures immédiates pour restaurer la transparence et la confiance.
Des audits externes seront également conduits pour évaluer l’ampleur des détournements et mettre en place des mécanismes de contrôle plus rigoureux. Les réformes proposées visent à rétablir la crédibilité de l’institution et à garantir que de telles pratiques ne se reproduisent plus.
Ce scandale souligne la nécessité impérative d’une gestion rigoureuse et d’une supervision efficace dans les institutions éducatives. Les mesures correctives seront essentielles pour redresser la situation et préserver l’intégrité de l’EAMAU, tout en assurant un environnement académique propice à l’excellence et à l’innovation. Le récent scandale à l’EAMAU qui confirme un perpétuel cycle de mafia, révèle des lacunes graves dans la gestion des fonds publics et la supervision des projets de développement. Il est crucial que des actions immédiates soient entreprises pour que les responsables soient tenus pour compte, que les fonds détournés soient récupérés et que des mesures soient mises en place pour garantir que de tels abus ne se reproduisent pas. La transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance doivent être au cœur des réformes nécessaires pour restaurer la confiance et assurer que les fonds publics servent véritablement l’intérêt général. La communauté internationale et les institutions concernées doivent se mobiliser pour exiger des réformes substantielles et garantir que les ressources destinées à l’amélioration de l’éducation et de la recherche soient utilisées de manière éthique et efficace.
B. Douligna
« TAMPA EXPRESS » numéro 0071 du 28 février 2025
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