« Gouverner, c’est prévoir ; et ne rien prévoir, c’est courir à sa perte » écrivait Émile de Girardin dans la politique universelle.
En ce début de 2023, on constate à regret au Togo que la gouvernance est inopportunément l’appropriation du concept de Machiavel qui stipule que « gouverner, c’est mettre vos sujets hors d’état de vous nuire et même d’y penser ». En ce sens, l’exercice du pouvoir s’y résume simplement à promettre, à faire des approximations, à séduire, à entretenir des redevables; en somme à faire une forme de « striptease politique ».
Le 22 décembre 2022, l’Assemblée nationale adopta le budget 2023 estimé à 1.957,9 milliards FCFA, donc une hausse de 4,4% par rapport à 2022. Et fidèle à sa tradition, le gouvernement annonce que cette loi de finances 2023 sera consacrée prioritairement aux secteurs sociaux (près de la moitié, 49% des dépenses)
Précédemment, le budget de l’exercice 2022 de 1 760 milliards FCFA et en hausse de 15,7% par rapport à celui de 2021 accordait théoriquement 46,6% de aux dépenses sociales.
Et le budget 2021 de 1 521,6 milliards FCFA n’a pas échappé à la déterminante de mandat social. Ainsi il fut annoncé que plus de la moitié de ce budget 2021 (près de 54%) est affecté au social
Le budget 2020 estimé à 1 430,1 milliards FCFA fut qualifié de budget à « forte connotation sociale » avec une assiette dédié au social de 401,7 milliards FCFA. Ce qui représente une hausse de 10,8% par rapport au budget de 2019.
En récapitulatif, en 2023, il est prévu de consacrer 49% du budget au secteur social, en 2022 c’était 46%, en 2021 ce fut 54%, puis près de la moitié en 2020, 415 milliards FCFA en 2019 et ainsi de suite.
Cependant l’on cherche en vain sur le terrain la matérialisation de toutes ses annonces et décaissements, qui se révèlent n’être que des échappements.
Charles Gafan, le tout puissant PDG des filiales du Groupe Bolloré au Togo devenu simple salarié de MSC
L’ancien Président Directeur Général (PDG) du Groupe Bolloré, M. Charles Gafan, placé par le milliardaire breton Vincent Bolloré pour gérer ses intérêts au Togo a changé de statut dès l’amorce de janvier 2023. Le puissant et incontournable PDG, contre toute attente, a accepté devenir salarié de son ancien concurrent Méditerranéen Shipping Company (MSC) de l’italo-Suisse.
« BASSAR » égal « VISION » chez les peuples frères et sœurs « Hassanya » de la Mauritanie
Circuler dans la ville de Nouakchott et vous constaterez que plusieurs boutiques de vente de lunettes portent la dénomination « BASSAR OPTIQUE ». A première vue lorsqu’on connait bien le Togo en profondeur et particulièrement le peuple Bassar et ses traits caractéristiques, l’on pouvait s’étonner qu’il s’agisse d’un exode massif vers le territoire des maures.
Les grands discours marquant les coups d’Etat au Togo de janvier 1963-1967
- Déclarations de la junte militaire lors du coup d’Etat du 13 janvier 1963 (Togo Presse du 16 janvier 1963,)
- Déclarations de la junte lors du coup d’Etat du 13 janvier 1967 (Togo Presse N° 1352 du 14 janvier 1967, pp. 1 & 5)
- Les décisions majeures prises par la junte à la suite du coup d’Etat du 13 janvier 1967,
- Le communiqué (“Togo Presse” N° 1356 du 18 janvier 1967, pp. 1 & 5).
“Sous la présidence du colonel Dadjo, en présence du chef d’Etat-mjor des FAT, le lieutenant-colonel Eyadéma ainsi que des commandants Assila et Alidou, du capitaine Koffi Kongo et du lieutenant Comlan, directeur de la sûreté nationale, le Comité de Réconciliation Nationale a tenu hier dans la salle de délibération du ministère de l’intérieur sa première réunion qui a duré près de 3 heures Première réunion et réunion capitale, car le colonel Dadjo a énoncé les règles d’or qui doivent être constamment présentes à l’esprit des membres du Comité afin que celui-ci remplisse pleinement sa mission première : réconciliation et rénovation nationales.
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