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Accueil Economie

Du processus de décolonisation du franc CFA et de la Bceao

La rédaction par La rédaction
13 juillet 2023
dans Economie
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Du processus de décolonisation du franc CFA et de la Bceao

 

 

Il se dit toujours en 2023, qui marque les 60 ans de l’assassinat du Président togolais Sylvanus Olympio, qui voulait une monnaie et une banque centrale de droit national, qu’il y aurait encore du néocolonial et de l’escroquerie au profit de la France dans le franc CFA de l’Afrique de l’ouest et la Bceao.

À y voir de près, les dispositions à cause desquelles le Président Sylvanus Olympio a dû objectivement se démarquer du projet d’Union monétaire ouest africaine (Umoa, 1962), en préparation pour prendre en charge le futur franc CFA de l’Afrique de l’ouest et sa banque centrale émettrice, la Bceao, pourraient se résumer ainsi une banque centrale, régie par l’Umoa mais toujours aux mains des français, notamment le poste de directeur général et futur poste de gouverneur, un compte d’opérations originel auprès du Trésor français très encadrant, notoirement favorable à la France, le franc CFA sous cloche avec le strict contrôle des changes en France élargi aux États francophones africains, post souveraineté internationale, la difficile diversification hors de la France coloniale des échanges économiques et financiers résultant en partie du dispositif du compte d’opérations auprès du Trésor français etc. s’agissant des principaux aspects structurants.

 

Laborieusement certes, mais presque tout a changé en bien depuis sauf les gouvernances économiques

De 1960 à nos jours, les conditions et situations rappelées ci-dessus organisant le vivre ensemble de départ du franc CFA de l’Afrique de l’ouest, effectivement pro-coloniales voire néocoloniales au lancement de l’Umoa, ont mis des années à être réaménagées ou reformées, mais ont objectivement et profondément changé en 60 ans.

La seule chose, en principe sans lien direct avec un corpus et une gouvernance monétaires, à n’être pas allée dans un sens recommandable est la gestion des affaires publiques et le développement économique et social qui ont viré pratiquement à la plaisanterie dans nombre de pays, quasiment dans tous les États qui ont connu le fléau des coups d’état militaires comme celui qui a ôté la vie au Président Sylvanus Olympio. Il faudrait à ce propos utilement se souvenir aussi qu’en dehors du Sénégal dans l’Umoa, tous les pays ont été perturbés et le sont toujours par cette pratique de désorganisation sans nom qu’est un coup d’état, portant au pouvoir des gens peu préparés à son exercice ou qui, soit n’ont carrément pas le niveau ou n’ont rien à faire dans une fonction de premier magistrat. À l’arrivée et sans exception aucune, tous les pays de l’Umoa atteints par le syndrome des coups d’état ont été minés et le sont encore par le népotisme, le tribalisme, le clientélisme et souvent l’échec macro-économique entre autres, quand ce n’est pas le terrorisme larvé ou naissant : ceci pourrait résulter du fait que les régimes issus de coup d’état, par essence illégaux et en quête de légitimité par tous les moyens, promeuvent sans limite la courtisanerie qui va souvent avec la médiocrité, désorganisent l’administration militaire et civile pour la mettre au service du tenant du pouvoir en lieu et place de la République etc.

Il n’y a pas un seul putschiste de l’Umoa, depuis les années des indépendances, qui ait réussi quoi que ce soit de pertinent en faveur du développement humain, se distinguant tous par leur propension à réprimer les libertés publiques et à piétiner les droits humains ; tous ont exercé de manière despotique le pouvoir à des fins personnelles, mettant leur pays en ébullition, à tout le moins tribale, en l’absence de mieux vivre et de paix sociale. Sous ces conditions, aucune monnaie ne peut se présenter en outil de travail performant.

Même la Côte d’Ivoire, devenue pays moteur de croissance de la sous-région francophone et qui semblait jusque-là à l’abri du phénomène de citoyen armé dans le fauteuil de premier magistrat, a failli hypothéquer son développement économique et social par ce cycle de désordre avec le putsch du jusque-là timide retraité et discret porte-sac Général Robert Guéi. Ce n’est pas étonnant à ce propos que les coups d’état soient l’œuvre d’opportunistes contrairement aux révolutions que les pays subsahariens en panne de progrès social tardent à connaître, à l’instar notamment du Rwanda de Kagamé, auparavant tenu par un despote tribaliste et népotique Général putschiste, Juvénal Habyarimana, de Cuba de Castro et de la Chine de Mao.

                             

                                  La zone franc de 1939 à nos jours

 

Le franc CFA pose moins de problème que ses gouvernants

Le franc CFA, tant qu’à le juger sur ses fonctions de monnaie, c.à.d. d’intermédiaire des échanges, réserve de valeur et unité de compte au sein des pays émetteurs et au-delà, pose en fin de compte moins de problèmes à comment produire des biens et services dans chaque État, au commerce intérieur et extérieur, à la préservation du pouvoir d’achat et notamment à la répartition des revenus au sein des populations, que le fléau des coups d’état militaire, le désastre de la corruption politique et financière et conséquemment, le cataclysme d’une gabegie administrative et financière.

Très objectivement, toute ferveur d’anti colonialiste primaire mise de côté, le processus de décolonisation du franc CFA de l’Afrique de l’ouest et de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (Bceao) a été laborieux, entravé par les coups d’état militaire et la géopolitique mais est quasiment achevé techniquement et pour causes : les conditions régissant le compte d’opérations auprès du Trésor français, très polémiques faute de communications officielles appropriées, la fixité du taux de change et l’arrimage à la monnaie de l’ancien colon français, la réglementation des changes, la loi bancaire, la réglementation de la monnaie et du crédit et leur politique conséquente, le fonctionnement de la Bceao et de ses organes en particulier et en général, le corpus réglementaire et organisationnel ont notoirement changé.

Aujourd’hui, et depuis de longues années pour certaines, ces dispositions d’ordre administratif, prudentiel ou monétaire citées ci-dessus, telles qu’elles existent, n’ont absolument plus grand’ chose à voir avec ce qui était prévu au démarrage de l’Umoa, de son franc CFA de l’Afrique de l’ouest et de sa Bceao comme le Président Olympio a pu les craindre anti nationalistes et contre-productifs pour son pays et pour les francophones africains. Bien entendu, il y a de la marge encore si tant est qu’il s’agit de ne plus voir du tout ni sentir la France et ses politiques dans quoi que ce soit concernant le signe monétaire franc CFA pour parachever sa décolonisation.

Sinon de nos jours, pour qui voudrait parler de monnaie et banque centrale et non de géopolitique, il ne reste de colonial du franc CFA et de sa banque centrale émettrice que leur identité sonore, c.à.d. une partie de leur emballage : en d’autres termes, peu de dispositions indésirables demeurent et surtout, de grosses polémiques et palabres foireuses alimentées par des critiques acerbes et populistes mais délébiles, dont raffole la jeunesse néo-panafricaniste, qui souvent ont devancé il est vrai les réformes structurantes.

Le franc CFA est le levier d’un vivre ensemble unique au monde 

Le franc CFA et sa banque centrale émettrice, particulièrement en Afrique de l’ouest, ont indubitablement servi de levier à un vivre ensemble unique au monde jusqu’à l’avènement de la zone euro. Ce vivre ensemble est d’abord monétaire et organisé autour d’une monnaie unique mais générique et d’une seule banque centrale de surcroit unitaire et non fédérale. Il est ensuite solidaire essentiellement par une mutualisation intégrale des réserves de change et une harmonisation quasi-uniformisation de la réglementation des changes des pays-parties au vivre ensemble. Tout ceci fait avant-gardiste et bien entendu globalement méconnu et méjugé au point que même des Chefs d’État de l’Umoa ignorent l’outil monétaire extraordinaire et exceptionnel entre leurs mains pour rêver d’une hypothétique monnaie unique ou Eco de l’insincère Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). La monnaie unique de la Cedeao, tout comme la monnaie unique africaine, qui ne serait pas le franc CFA ou d’une pertinence comparable, relève en effet de diversions politiques de Chefs d’État surtout francophones en mal de résultats macroéconomiques probants.

Sur les volets monétaire et surtout géopolitique, il y a sans doute des réminiscences résiduelles de l’époque coloniale, mais plus rien de colonial sur l’aspect solidarité qu’incarne la mutualisation intégrale des réserves en devises des États-parties et ses dispositions techniques et prudentielles conséquentes. Si ce qui permet d’organiser et de renforcer la solidarité est supprimé, en substance la mutualisation intégrale des réserves en devises des États-parties et le taux de change fixe, au profit d’une mutualisation partielle comme en zone euro où chaque pays conserve par ailleurs sa banque centrale de droit national et la gestion des réserves en devise non versées à la BCE, ou encore le principe du qui paie commande en fonction de la taille de sa population et de son PIB, l’originalité monétaire du franc CFA va sauter et l’union monétaire avec. Est-ce ce que recherchent ceux qui font de la parlotte à propos de cette monnaie unique africaine que ne serait pas le franc CFA ? Certainement.

Grosso modo, chaque jour qui passe achève inéluctablement la décolonisation du franc CFA et de la Bceao un peu plus que la veille et les rapproche de ce qu’aurait sans doute voulu le Président Sylvanus Olympio en connaisseur avisé des questions monétaires.

 

Vilévo DEVO

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