Les nègres sont détestés sur leur propre Continent et, plus symptomatique, se détestent entre eux. Qu’ils soient détestés ailleurs dans le monde, comme pas possible en Arabie Saoudite (qui décapite au sabre des violeurs … nigérians), ne surprend guère. Même dans les Caraïbes, il vaut mieux être un peu clair de peau avec des cheveux moins crépus. Un peu clair de peau suffit même à certaines communautés pour se démarquer et ne plus se sentir nègres.
Sur leur propre Continent, il faut faire un tour au Maghreb, en Mauritanie, au Soudan ou en Afrique du Sud hors des cercles officiels : la répugnance du nègre est instinctive, poignante, l’inhumanité à son endroit aussi, quasi sociétale avec des réminiscences de nègre-sauvage. Les stéréotypes sont viscéraux avec des considérations de peau image d’esclave.
Pour des nègres qui se détestent entre eux, il suffit de relever le grand nombre, les justificatifs exogènes et surtout le caractère effroyable en nombre de victimes des guerres tribales contemporaines qui ont ravagé et ravagent le Continent dans sa partie subsaharienne (Biafra, Sierra Leone, Liberia, Centrafrique, Soudan, Soudan du Sud, Éthiopie etc., etc.).
Non des moindres curiosités, le nègre-individu, homme comme femme, se déteste lui-même, s’automutile pour ressembler au blanc et alimente lui-même des stéréotypes négatifs qui se retrouvent au Sommet de l’État dans la gouvernance publique ; celle-ci renvoie en effet à des Chefs d’État faiblement vertueux, bouffons parmi les bouffons pour certains et psychopathes sanguinaires pour d’autres, des visages publics indignes de respect et des sociétés à la morale archaïque. Souvent, tout bascule avec l’image et le comportement de quelques-uns.
Les pays où les nègres sont détestés sont donc légion, puisqu’ils sont également détestés dans leur propre pays où l’irrespect des droits humains et la précarité sont d’une grande banalité.
Tout le monde aime le Continent africain mais visiblement, personne ne veut du nègre. L’image du nègre est et demeure négative sans doute parce que l’Afrique, en déficit de leaders compétents, peine à se développer : la gouvernance de l’Afrique est interpellée.
Vilévo DÉVO
« TAMPA EXPRESS » numéro 0084 du 12 septembre 2025