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Accueil Comment va le Togo

Prof. Carlos Lopes : vraiment, aucun pays de la sous-région ne fait mieux que le Togo en matière de pression fiscale ?

La Rédaction par La Rédaction
30 avril 2025
dans Comment va le Togo
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Prof. Carlos Lopes : vraiment, aucun pays de la sous-région ne fait mieux que le Togo en matière de pression fiscale ?
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La vérif : Plutôt, les niveaux de taxes à la consommation, de la dette publique et la gouvernance au Togo sont sans comparables! Norbert Zongo (1949 – 1998) disait que « notre bonheur ne peut pas venir de ceux qui ont profité de notre esclavage, de ceux qui ont profité de notre état de dépendance ».

Le rapport de l’Examen des politiques de transformation économique du Togo (EPTE) de l’OCDE a été remis le 9 avril 2025 à la première ministre du Togo, Mme Victoire Tomégah-Dogbé par la directrice du centre de développement de l’Organisation de la coopération et de développement économique (OCDE). Selon l’OCDE, l’objectif de ce rapport est d’aider les pays en développement dans le cadre de la formulation et la mise en œuvre de leurs stratégies pour une croissance durable et inclusive. Ce n’est pas typique au Togo. Toutefois, la Cheffe du gouvernement, Mme Victoire Tomégah-Dogbé, disait que « le chef de l’État a fortement encouragé la réalisation de cet examen des politiques de transformation de l’économie togolaise, permettant de cerner davantage les leviers qui doivent être actionnés pour plus d’impacts de nos politiques publiques… Il s’agit d’un regard extérieur, objectif et comparatif, indispensable à l’appréciation des avancées réalisées par notre pays… ». Louis Pasteur conseillait « ayez le culte de l’esprit critique ».

Justement, ce regard extérieur est sans équivoque. Il ressort entre autres de ses grandes conclusions que le Togo est exposé à un ensemble de vulnérabilités internes et externes qui entravent les progrès futurs. La structure économique du Togo reste fragile, les exportations sont essentiellement constituées des produits de base, des produits agroalimentaires, etc. Par ailleurs son réseau commercial est limité avec les principales destinations de ses exportations, alors que le gros de ses importations provient d’Asie dont 20% de la Chine seule. Et que l’insécurité alimentaire reste un défi au Togo et qui affecte plus de 60 % de la population. L’agriculture reste l’épine dorsale de l’économie du pays en y contribuant pour près de 20 % au PIB et 40 % de la main-d’œuvre. Cependant, cette agriculture est peu mécanisée. Elle est sujette aux aléas climatiques et est caractérisée par une faible productivité. De plus, l’agriculture au Togo est dépendante de la pluie et donc affectée par les sécheresses, la déforestation et la dégradation des sols. Par exemple, ces phénomènes ont déjà provoqué une baisse de 62 % de la production de coton durant les dernières années. Le rapport souligne aussi que la pauvreté est endémique dans le pays, notamment auprès de la population rurale qui en est victime à 59%. Ceci, 65 ans après la proclamation de l’indépendance du Pays.

Le rapport de l’OCDE signale aussi qu’au Togo 99 % des entreprises sont des micros, petites et moyennes entreprises (MPME), dont 85 % opèrent de manière informelle. Quant au site BPI.fr, dans sa fiche pays Togo de juillet 2024 intitulé « Direction évaluation, études et prospective », l’économique togolaise souffre des faiblesses notables dont la forte détérioration des finances publiques, le poids élevé du service de la dette, les tensions politiques et sociales. Le tableau socioéconomique au Togo peut-il être autant désespérant?

L’autre rapport 2024 de l’OCDE : « Statistiques des recettes publiques en Afrique 1990-2022 – La facilitation et la confiance comme moteurs de la conformité fiscale volontaire dans certaines administrations fiscales africaines » abonde dans le même sens.

Dans une vidéo publiée le 16 avril sur un compte X dont le nom laisserait croire qu’il appartiendrait à un dirigeant de l’OTR, on pourrait entendre Carlos Lopes déclarer allègrement que « les gens sont en train de voir une certaine perception de stabilité au Togo. Prenons l’exemple des taxes, ce qui me frappe c’est que l’augmentation de la pression fiscale a été obtenue sans augmenter les taxes, plutôt une meilleure performance de l’assiette et de la qualité du combat contre l’évasion fiscale. Ce qui est très remarquable. Ce qui me frappe aussi est le fait qu’il n’y a aucun pays qui est au niveau des objectifs de la CEDEAO en matière de pression fiscale. On n’a pas de comparateur qui fait mieux que le Togo ». Au-delà, cette vidéo fut accompagnée du message « avec un objectif de 1 210 milliards à mobiliser par OTR Togo en 2025 contre 1 098 milliards réalisés en 2024 et 400 milliards en 2014 : focus sur nos missions, point de distraction. Que les bosseurs travaillent, les journaleux amusent la galerie. Tous…, à chacun son talent ». La République est réduite à ce degré apparemment, mais passons. Au demeurant, Jean-Jacques Rousseau disait que « les choses les plus difficiles à confesser ne sont pas les crimes, mais les actes ridicules et honteux ».

Dans cet autre rapport de l’OCDE, Statistiques des recettes publiques en Afrique 1990-2022, les finances du Togo ne font pas bonne mine, en comparaison des 36 pays africains évalués. En effet, le ratio moyen impôts/PIB de la CEDEAO était de 14.4 % en 2022, et a progressé en moyenne de 1,4% entre 2013 et 2022 dans la communauté. Par ailleurs, la moyenne des 36 pays africains qui ont été évalués dans cette publication est de 16% en 2022. Toutefois, le ratio impôts/PIB au Togo est passé de 17.2 % en 2021 à 17.4 % en 2022, entre autres. Il est alors supérieur à la fois à la moyenne dans la CEDEAO (14,4%) et à celle des 36 pays africains 16%) pris en compte dans cette publication. De plus, le ratio impôts/PIB du Togo fut de seulement 7% en 2000 contre 17,4%; soit une progression de 2,49 fois. Certes, on n’a pas ici le comparatif de la structure fiscale des pays évalués, mais ce ratio impôt/PIB est déjà assez prolixe.

À propos, le tableau comparatif de l’évolution du PIB montre que des 11 pays de la CEDEAO évalués dans cette publication de l’OCDE, le Togo avec une progression de 404% de son PIB entre 1995 et 2022, est au 10e rang sur 11. Il est donc avant-dernier, ne devançant que le Cap-Vert (369%). Par exemple, le PIB du Burkina Faso a connu une amélioration de 639%, le Ghana 630%, le Mali 632%, le Niger 691%, etc… Au demeurant, le PIB mesure la production de richesse dans un pays, notamment la valeur de tous les biens et services qui y sont produits sur une année. Alors, toute chose étant égale par ailleurs, le Togo produirait relativement moins de richesse.

Toujours selon l’OCDE, la part des impôts sur les bénéfices des sociétés ne représentait que 14% au Togo en 2022, comparée à la moyenne africaine de 21%. La proportion des impôts sur le revenu des personnes physiques était de 7%, contre la moyenne africaine 16%, soit moins que la moitié.  Toutefois, les taxes à la consommation, notamment les impôts sur les biens et services  dont la TVA (taxes sur la valeur ajoutée), représentaient la source principale des recettes fiscales au Togo en 2022 et s’élevaient à 41% des recettes fiscales du Pays. La moyenne africaine est de 27%. Ainsi au Togo, la très forte proportion de la tarte fiscale étant des taxes à la consommation, ces charges sont directement supportées par le consommateur final, principalement les ménages à faibles revenus qui constituent la tranche la plus pauvre. Les taxes à la consommation sont qualifiées de progressives par certains experts fiscalistes, principalement quand il n’y a pas de crédits d’impôt pour atténuer tant soit peu leurs effets. Ainsi, les facteurs d’atténuation, tendre rendre régressives ces contributions, ce qui n’est pas le cas du Togo.

Le tableau des recettes fiscales totales et de certains postes spécifiques ci-dessous montre que la part de la TVA dans les recettes fiscales du Togo a augmenté de près de 1006% entre 2000 et 2022, alors que la progression des recettes totales est de 884% sur la même période. Au Burkina Faso les impôts sur la consommation faisaient 25,5% du total de ses recettes fiscales en 2022, la Côte d’Ivoire était à 24,2%, le Ghana 29,8%, le Sénégal 28,9%, le Mali 24,5%, le Niger à 34,5%, la Guinée à 33,6% et la Sierra Leone à seulement 21,6% juste un peu plus de la moitié des 41% au Togo.

Aussi les dons dans le budget de l’État togolais, notamment les dons projets et les dons programmes, ont connu une augmentation d’environ 2968% en 22 ans (entre 2000 et 2022). Cela dénote d’une dépendance de plus en plus accrue, même après 65 ans d’indépendance. Par contre, les redevances minières et celles de l’aéroport AIGE ont été sporadiques, voire inexistantes certaines années. Cela repose la question de l’effectivité des contributions de différents secteurs au budget de l’État, mais aussi de la proportion des collectes qui rentrent effectivement au trésor public.

Parlant de dons et de dépendance malgré les apparences, le Togo dépend apparemment encore de dons alimentaires. Ainsi le 12 mars 2025, on apprenait que le Japon avait offert au Togo 2275 tonnes de riz dans le cadre de son Programme d’assistance alimentaire dénommé « Kennedy round (KR) ». Préalablement, le 7 février 2024, le Japon faisait un don de 3638 tonnes de riz. Puis le 22 avril 2025, c’est la Chine qui faisait un don alimentaire au Togo de 2400 tonnes de riz blanc, dans le cadre d’un projet d’assistance alimentaire d’urgence destiné à renforcer la résilience alimentaire des populations togolaises.

De plus, l’endettement effréné continue et a atteint un niveau non soutenable.

Le gouvernement a brandi récemment le rehaussement de la notation de crédit par Standard & Poor’s (S&P), estimant qu’il « intervient alors que les autorités togolaises ont entrepris une refonte de leur stratégie d’endettement ». On note, qu’i n’est pas question ici de réforme de la stratégie d’un endettement structurant pour booster la création de richesse. En effet, le 18 avril dernier, S&P a porté la note souveraine du Togo de B positive à B+ avec une perspective stable. Par contre Moody’s maintient depuis le 27 septembre 2024 sa notation à B3 avec une perspective stable aussi. Globalement, une notation de crédit est utilisée par les fonds souverains, les fonds de pension et autres investisseurs pour évaluer la solvabilité d’un pays ou d’une institution.

Ce relèvement de S&P de la notation de crédit du Togo serait motivé entre autres par la position stratégique du Port autonome de Lomé, seul port naturel en eaux profondes de la région, qui fait du Togo un hub de transport régional, le potentiel de la Plateforme industrielle d’Adétikopé à contribuer à la diversification de l’économie. Ce qui n’est pas une nouveauté, en passant. Et pour le gouvernement, ce sont ses efforts sous la direction du Président Faure Essozimna Gnassingbé, qui ont permis d’obtenir cette amélioration.

Professeur Carlos Lopes

Certes le potentiel peut porter à espérer, mais ce potentiel existe depuis toujours. Il est temps qu’il soit exploité et valorisé à juste titre. Par ailleurs, on peut observer « certaines gymnastiques créatives » dans le mécanisme de remboursement des prêts, lorsqu’on observe la frénésie que démontre le pays sur le marché UMOA. Ce 25 avril 2025 dernier, le Togo a fait sa 2e levée de fonds sur le marché UMOA en mobilisant 22 milliards FCFA. Ainsi le pays totalise à environ 31% de l’année écoulée, 165,5 milliards FCFA sur un objectif de 332 milliards FCFA; soit près de 50 % de l’objectif annuel. L’année précédente, en 2024, le Togo a mobilisé sur ce marché environ 638,5 milliards FCFA, dont 449,96 milliards en Bons assimilables du trésor (BAT) et un peu plus de 188 milliards FCFA en Obligations assimilables du Trésor (OAT), selon TogoFirst.com. Pourquoi alors une telle course à l’endettement non structurant, si les choses allaient si bien au Togo?

En 2024, la dette publique du Togo s’élevait à près de 4 217,73 milliards de FCFA, soit 69,16% du PIB; dont 2 432,56 milliards de dette intérieure et 1 785 milliards de dette extérieure. Malgré que l’initiative PPTE en 2010et le rebasage du PIB pour 2019 aient été faits.   Le seuil communautaire recommandé de soutenabilité de la dette est de 70% du PIB. Alors que dans le même temps (2024) la dette publique du Burkina Fasso était évaluée à 63% de son PIB, celle de la Côte d’Ivoire à 53,7%, celle du Bénin à 53,4%, le Mali est à 55,1% et le Niger à 48,9% de son PIB. En 2023, la dette publique est passée à 3784 milliards de FCFA dont 2276,15 milliards de dette intérieure et 1431,68 milliards de dette extérieure. Et en 2022 la dette publique totale fut de 3337,35 milliards FCFA (2041,25 milliards de dette intérieure et 1296,1 milliards de dette extérieure. On remarque aisément que la dette publique intérieure est relativement très élevée, ce qui pourrait occasionner d’importants obstacles pour les acteurs économiques internes. Certains de ces créanciers internes pourraient devoir cesser leurs activités par manque de fonds de roulement, quand l’État n’honore pas ses obligations avec la diligence requise.

Au regard de tout ce qui précède, la structure fiscale au Togo semble un tant soit peu en déphasage avec les pratiques dans la région. Ce qui colporterait les germes d’une iniquité fiscale sociale, inopportunément. C’est en cela que la situation du Togo, notamment le niveau des taxes à la consommation, de l’endettement et la nature de la gouvernance, sont sans comparables dans la sous-région; et non autrement comme l’aurait présenté M. Carlos Lopes dans sa cajolerie. Cela s’apparenterait plutôt être un autre chapitre de la « rhétorique proclamatoire » à laquelle les gouvernants ont habitué les citoyens togolais.

Joseph Atounouvi

« TAMPA EXPRESS » numéro 0076 du 30 avril 2025

 

 

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