Ousmane Sonko Premier Ministre du Sénégal, l’anti vivre ensemble monétaire

Cette capsule vidéo de quatre minutes apporte un excellent éclairage au Premier Ministre Ousmane Sonko du Sénégal et sur sa personne, semi-lettré des questions monétaires, en plein délire va-t’en guerre destructeur de vivre ensemble consensuel. Fiscalité, le domaine professionnel de ce toujours apparemment opposant politique de renom, d’une part et d’autre part Monnaie et Système monétaire relèvent d’une grande simplicité pour la première et d’une grande complexité pour les seconds.

Et puis, comme un galopin ayant envie d’en découdre quoi qu’il en coûte, Ousmane Sonko se fend de déclarations agressives pour le vivre-ensemble monétaire et la stabilité financière à l’heure où son pays le Sénégal a une énorme dette de vérité sur la dette publique sénégalaise envers ses partenaires de l’Umoa et de l’Uemoa. À ce propos, il faut savoir que les États-parties s’endettent à l’international en désordre, mais c’est à la Bceao communautaire qu’il revient d’assurer les remboursements au nom de la sacro-sainte mutualisation intégrale et gestion des réserves de changes, _qu’un pays soit fauché ou pas et dans le rouge au moment de payer sa dette_.

Comment ce Premier Ministre peut-il être naïf et faire injures à ses pairs au point d’ignorer que le Sénégal de l’arachide et des poissons, comme seules richesses économiques majeures il n’y a pas si longtemps, est ce pays qui a profité et qui profite le plus du vivre ensemble monétaire régi par le Traité de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa, 1962) ? Et bien oui, c’est l’Umoa et ses règles de vivre ensemble dans la discipline, mutualistes et solidaires, qui sont promotrices de la capacité de ce pays, le Sénégal, à mobiliser tant et tant de ressources humaines, de ressources financières et tant de sièges de représentation diplomatique et d’organisme dont celui de l’incommensurable Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (Bceao).

Ce serait par ailleurs intellectuellement utile de rappeler à Ousmane Sonko que, même avec son récent Pactole gaz-pétrole, le Sénégal devrait être à l’école de la solide Allemagne, pourtant débordante de souveraineté nationale et de produit intérieur brut, qui a eu l’humilité de laisser tomber sa solide et historique monnaie le Deutsche-mark de droit national au profit d’un vivre ensemble aux principes et règles consensuelles et non de dicktats.

Enfin, Ousmane Sonko Premier Ministre devrait apprendre que le Franc CFA ne se résume ni à des accords de coopération avec la France, ni à une simple problématique de change, ni à une triviale dénomination de signe monétaire : c’est infiniment plus. C’est largement une volonté organisée et dépassionnée de vivre ensemble monétaire et solidaire, qui a toujours permis au Sénégal en particulier de n’être jamais en rupture ouverte et effective de paiements internationaux ; il faut se le dire, le Sénégal sans l’ Umoa, son signe et son système monétaires, ce Sénégal, fidèle abonné aux programmes d’ajustement du FMI depuis 40 ans, serait en permanence en désastreuse rupture de paiements, délabré en termes de pouvoir d’achat et socialement instable et tout le contraire de ce pays de Teranga si envié. C’est quelqu’un qui sait comment fonctionnent une Union monétaire avant-gardiste comme l’ Umoa, son signe monétaire le Franc CFA, son système monétaire et sa Banque centrale, comment se conçoit est s’élabore un programme monétaire dont celui du Sénégal … qui écrit ces lignes.

Il faudrait bien que sues alter egos politiciens rappellent à Ousmane Sonko qu’il est Premier Ministre de la République, et non Premier Opposant de la République et qu’à cet égard, il doit cesser de jouer aux dogmatiques, au despote et in fine au fasciste, surtout envers la monnaie du vivre-ensemble Umoa.

Vilévo DÉVO

« TAMPA EXPRESS » numéro 0076 du 30 avril 2025