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HARCELEMENT SEXUEL ET NOTES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

Un mal très profond au Togo

La Rédaction par La Rédaction
15 mars 2024
dans LA UNE
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HARCELEMENT SEXUEL ET NOTES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
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Dans le sillage de la célébration du 8 mars 2022, docteur Gilbert Tsolenyanou, sous la bannière du Syndicat du Personnel Hospitalier du Togo (SYNPHOT) a voulu frapper très fort en criant haut et fort « halte aux harcèlements sexuels et aux notes sexuellement transmissibles ». C’était sans savoir que ce mal est tellement profond. Car, bien avant, dans la deuxième quinzaine du mois de septembre 2021, le juge Abdoulaye Yaya, patron du Conseil supérieur de la magistrature et président de la Cour suprême, avait eu l’audace de lancer une grande croisade contre les magistrats indélicats. À travers un long réquisitoire devant ses pairs au palais de Justice de Lomé, Abdoulaye Yaya a dressé un lourd diagnostic qui étale les dysfonctionnements dans le corps judiciaire et l’indélicatesse de certains magistrats. Au-delà de ces dérives habituelles, parfois suicidaires dont  les justiciables et citoyens sont quotidiennement victimes, le plus inédit dans les propos du Président Abdoulaye Yaya réside dans son affirmation qu’il y aurait « des magistrats véreux et vicieux qui abusent sexuellement des détenues dans les prisons du Togo ». C’était inimaginable, mais venant du Saint Yaya, cela a été perçu comme une « parole d’Évangile ». Ces révélations viendraient des Hommes de média qu’on les crucifierait en contorsionnant la loi.

Qui pour arrêter cette hémorragie qui perdure et s’aggrave au fil du temps ? Plus de deux ans, après cette sortie audacieuse du grand magistrat togolais et celle du secrétaire général des praticiens hospitaliers du Togo qui, en prélude à la célébration de la Journée internationale de la femme était monté au créneau pour dénoncer les abus sexuels dans le corps de la santé : « Les relations médecins-praticiennes (étudiantes, infirmières et autres assimilés), soignants-patient.es et abus à caractère sexuel », jusque-là, pas un seul mot de la justice togolaise, ni de la police judiciaire pour situer l’opinion par rapport aux mesures disciplinaires prises. Or, les faits relatés par le juge Abdoulaye Yaya et Dr Gilbert Tsolenyanou sont constitués de témoignages des victimes qui sont des détenues des prisons civiles et des étudiantes stagiaires de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) de l’Université de Lomé. Ces dernières, ayant été poussées dos au mur par leurs camarades garçons qui n’en pouvaient plus de rester muet face aux drames et au caractère discriminatoire dans les réussites scolaires. Stagiaires, infirmières et autres avaient également joint leur bouche à la plainte.

Le syndicat des praticiens hospitaliers du Togo a osé mettre le couteau dans la plaie béante, sans toutefois désigner les coupables et en rappelant qu’aucune forme d’inconduite à caractère sexuel dans le cadre de l’exercice médical ne saurait être tolérée. On dirait que la dénonciation fallacieuse est érigée en mode de gouvernance et ruine la conscience. En effet, depuis que le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a déclaré, dans son célèbre message à la nation à l’occasion de la fête de l’indépendance en 2012, qu’une minorité s’accapare les richesses du pays et s’adonne, entre autres, à la double surfacturation. C’est sur la base de ces révélations que le Président de la Cour suprême Abdoulaye Yaya, s’est inspiré à deux reprises pour dénoncer, et depuis deux ans, Gilbert Tsolenyanou. Comme il appartient au 4e pouvoir de veiller à la bonne marche de la cité, l’équipe de « TAMPA EXPRESS » s’est plongée dans cet univers des contraires pour dresser deux portraits dans ce dossier de harcèlement sexuel dans le milieu hospitalier.

L’un des plus grands prédateurs, selon les témoignages, serait un médecin, haut gradé des corps habillés. L’homme est reconnu pour ses pédigrées dans le milieu médical. Au niveau de la santé, personne ne sait qui est son mentor, celui-là qui couvre ses bévues. Même reconnu par le Prof Moustapha Mijiyawa (ministre de la Santé) et le Col Adom (ancien directeur du CHU-SO) avoir détourné le matériel, faisant l’objet de don à un laboratoire du CHU-SO, au profit d’une clinique privée, mais le soldat continue dans les pedigrees. Malgré les injonctions de son directeur d’alors, le matériel n’a pas été retourné au labo. Il est mêlé des plusieurs scandales. On évoque le matraquage des tests de cancer dans les officines privées qui aboutissent parfois à des opérations chirurgicales fantaisistes.

Il était le cerveau dans une affaire louche d’autopsie qui a conclu fallacieusement à un assassinat par arme à feu sans donner d’indices au sujet de  la balistique. Aussi la falsification de la signature de son maître pour parachever sa forfaiture. En 2021, le multirécidiviste a été révélé dans le « Quotidien Liberté » comme celui qui organisait clandestinement des cours de répétition payants pour les étudiants en médecine dans une salle au CHU-SO. C’est par ce biais qu’il offrirait des notes contre argent et sexe. Ce dernier acte n’avait pas été du goût de l’autorité universitaire qui lui avait simplement dressé une salle pour rembourser tout l’argent collecté auprès des étudiants. Ce qui sonne très bizarre dans le rang des FDS et au sein de la santé. Le trafiquant ne cesse d’évoluer et connait une ascension  pilote sa fulgurante, malgré que le ministère soit au courant de ces méfaits. Alors qu’il était parti pour une mission de l’ONU pour une année, le même individu sera nommé chef de service. Il avait déjà fait une telle mission en 2018 et repart pour 2021-2022. Il revient au bout d’un an avec les indemnités de l’ONU et les avantages connexes, tout en gardant son salaire de militaire de 12 mois en tant qu’enseignant du supérieur.

C’est aussi là que se pose la problématique des militaires qui occupent de multiples postes de responsabilité. Pour un civil en mission pour seulement deux mois, il est provoqué une suspension ou coupure de salaire. Mais le cas des militaires qui interviennent dans le temple du savoir et qui s’absentent continuellement sans permission. Il va falloir que l’Etat définisse la nature de la convention qui lie, l’armée à l’enseignement supérieur au Togo. Au Sénégal, par exemple, un militaire n’est jamais chef service. Ils relèvent de la défense et ne sont que des associés dans le domaine de l’enseignement supérieur et tous les autres.

Le plus célèbre qui serait passé par les mailles de la gendarmerie nationale pour les abus serait devenu très fort comme son mentor. Fort(s). Écrivez-ce mot comme vous le voulez. Ils sont nombreux à être au gouvernail de notre pays. Et s’ils ne traînent pas la force sur leur état civil, c’est qu’ils sont des « Majestés », depuis le jour de leur naissance. Une prétention pourtant noble, voulue par leurs géniteurs (quoi de plus normal !), en attribuant de bons noms à des gens qui, malheureusement, deviendront et qui sont devenus au fil des jours, des bourreaux pour un peuple déjà martyrisé, au fil des années, et au fur et à mesure qu’ils ont gravi les échelons de la hiérarchie, et jusqu’au « sommet » de l’État !

Aujourd’hui il se prend carrément pour un émule de Dieu et profère des menaces à l’encontre des 8 millions de Togolais qui s’étaient mobilisés pour le faire libérer quand il avait été chopé par le tristement célèbre SRI dans une affaire de notes « Ceux qui refusent la vaccination, a-t-il menacé, les achèteront à leurs frais s’ils sont infectés par le Covid-19 », dixit le prédateur sexuel que l’on soupçonne d’avoir doté des chambres fortes de ses résidences avec des serrures dites intelligentes. Un proverbe africain dit ceci : « quand le grillon est bien repu, c’est à coups de pattes qu’il se déchire l’abdomen ». C’est une faiblesse, et non une force ; ce « pédandrologue » que peut traiter sa patronne de demi-lettrée, le découvrira un jour !

Le mal est tellement profond et semble généralisé dans les administrations publiques comme privées du pays. Plusieurs prédateurs sexuels n’hésitent pas à user des pouvoirs et moyens de l’Etat pour conquérir les jeunes filles et détourner les femmes d’autrui, le fameux « taper dos » des artistes ivoiriens. Même dans le corps judiciaire, tout magistrat sait ce qui appartient à tel ou tel chef… C’est ainsi que jeunes filles et femmes sont enrôlées dans des séances tardives au bureau, partir dans les colloques et missions interminables à l’intérieur du pays ou à l’extérieur, et enfin c’est des familles jadis heureuses qui volent en éclat.

Il y a quelques années, un aîné se confiait à moi, les voix serrées en disant : « Mon cher Napn, pendant que je me cherchais avec mon perdiem de vacataire dans l’enseignement. Ma fiancée également de son côté cherchait un travail, mais à un moment donné, je lui ai demandé de renoncer. Car tous ceux qui avaient le pouvoir de lui en trouver et même mes propres frères voulaient coucher avec elle d’abord… ». Dieu merci, depuis plus de 20 ans, le couple ne manque de rien et mieux encore ce sont eux qui ont donné du travail à des milliers de togolais à travers le pays.

Malgré le diplôme des épouses, ils sont nombreux, ces couples à faire ce choix de femme ménagère afin de préserver la dignité de leur famille. Paradoxalement d’autres esprits fragiles (femmes comme hommes) ont accepté la prostitution du conjoint pour juste jouir des privilèges. Elles sont nombreuses dans des services publics à déambuler dans les couloirs sans rien faire ou accrocher à leur téléphone portable et caractérisée par l’insubordination, les retards excessifs au service, la flânerie…

Pendant que le confrère « Quotidien Liberté » évoque la promotion du célibat pour désigner le leadership féminin sous les Tropic, le compte Facebook « Sacré bénin » s’exclame : « Maintenant, dis-moi pourquoi tu ne veux pas quitter le célibatariat ou bien la vendeuse d’akassa est ta bergère ? ». Et le brillant Alhamdoulilah qui répond « finalement j’ai eu mon diplôme de célibatariat avec une mention 20/20 et major de ma promo merci d’apprécier ».

Pourquoi la justice togolaise et les enquêteurs n’ont pas bondi sur ce dossier brûlant dans lequel sont victimes les femmes togolaises et d’innocentes jeunes filles qui, à travers le pays, vont à la quête du savoir. Le SYNPHOT aurait pu simplement porter plainte contre « X » en fournissant les preuves de ses enquêtes. Pour rappel, tout abus sur femme altère souvent, de façon significative la vie personnelle, sociale et/ou professionnelle de la victime. Seules les réparations permettent d’atténuer le mal.

B.Douligna

« TAMPA EXPRESS » numéro 0053 du 13 mars 2024 »

 

 

La Rédaction

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commentaires 1

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