Les délits à la DAM, l’instrumentalisation de l’IGE et l’inefficacité du Médiateur de la République Faure Gnassingbé et ses nominations contreproductives, le cataclysme de son enlisement

SEM Faure Gnassingbé, Président du Conseil

                     

Awa-Nana Daboya, Médiateur de la République       Matchonnawè Hubert Bakai, Directeur de la DAM

Tout le monde est potentiellement victime. La politique du mandat social du Président togolais est une controverse totale. L’humain qui devrait être au centre de la stratégie a été chosifié avec plusieurs travailleurs licenciés depuis 20 ans dont la vague au niveau de la société chinoise de mèches Nina, les victimes et rescapés de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), les plus de 300 licenciés de Lydia Ludic, la dizaine de malheureux délégués du personnel de l’EDITOGO. A cela s’ajoutent les victimes de la guerre des clans dont des dizaines de cadres du FNFI dans la guéguerre  entre Mlle Mazamesso Assih et Victoire Tomegah-Dogbe en 2017, ceux de la DOSI et la vingtaine d’Afrik Assistance qui ont fait les frais des ego entre Mlle Assih et Mme Ingrid Awadé. Aujourd’hui, c’est le tour de huit (08) agents d’appui et six (06) fonctionnaires détachés de la Direction des affaires maritimes (DAM) d’en faire les frais. Une lecture de la cartographie ethnique de ces victimes vous donne l’idée du pourrissement car cela n’arrive pas qu’aux autres.

Dans cette affaire de licenciement de huit agents et six reversements de fonctionnaires détachés de la DAM, c’est l’Inspection Générale d’Etat (IGE) dirigée par M. Kossi Gnandi qui, maladroitement, se fait instrumentaliser. Il suffit de lire le dernier rapport de l’IGE sur la DAM et les échanges de courriers entre le Médiateur de la République, le ministère de l’Economie maritime et la DAM pour comprendre la déchéance du pays en matière de droits et la méchanceté de certains dirigeants vis-à-vis de leurs compatriotes. Une victime de cette tragédie se plaint : « Que le ministre de l’Économie maritime et celui du Travail aient pitié de leurs propres frères et sœurs. Nous, agents de la DAM avec minimum 8 à 12 ans d’ancienneté, nous travaillons dur et dur sans contrat de travail, ni assurance maladie et sans déclaration à la CNSS ; or nous avons aussi des familles ».

Pour ces victimes, impossible d’ester en justice ou de se faire assister par les ODDH car, pensant qu’elles s’érigent contre Faure Gnassingbé ou le parti RPT/UNIR. Alors qu’elles ne sont que des victimes collatérales des ego de certains fonctionnaires qui ont pris l’administration publique en otage. C’est pour cette raison évidente, pour ne pas être assimilé à des « traitres », que ces jeunes togolais, qui sont des natifs du nord, se sont tournés vers la médiation. Mais hélas !

Dans cette histoire, des observateurs se demandent qui entre M. Essoham Beleyi de l’IGE, Hubert Bakai et Richard Kangbéni décide au titre de cette Direction des affaires maritimes. Puisque le sieur Beleyi, inspecteur de l’IGE, aurait promis la misère à des agents de la DAM et cela se réalise, le ministre Richard Gbalgueboa Kangbéni étant le ministre de tutelle. M. Essoham Beleyi n’était pas le seul inspecteur sur cette mission. Mme Langhame Djaba épouse Johnson est la cheffe de mission et une autre inspectrice, Mme Amavi Mawuto.

La filouterie de l’IGE et l’impératif pour Faure Gnassingbé de réparer les torts causés par les nominations hasardeuses

À la suite de sa mission de contrôle au sein de la DAM en avril 2024, avec comme Chef (de mission) Mme Langhame Djaba, l’Inspection Générale de l’État aurait exigé dans son rapport, entre autres recommandations, la radiation des huit (08) agents d’appui. L’IGE a ainsi nommé le Ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière, celui de la Fonction Publique et le Directeur de la DAM comme personnes responsables de la mise en œuvre d’une telle mesure. C’est ainsi que huit concitoyens se retrouvent au chômage après plus de 6 ans pour certains et 12 ans pour d’autres de loyaux services à la Nation togolaise.

En première analyse, l’on devrait s’interroger sur la mission et les attributions de l’IGE. En effet, dans une récente publication de l’IGE (Rapport d’activités 2020-2021-2022), on peut lire : “L’IGE exerce une mission générale et permanente de contrôle, d’audit, d’enquête, d’évaluation et de promotion de la bonne gouvernance. Elle est chargée de :

Ce contrôle s’applique aux opérations du budget de l’État et des collectivités territoriales, à leurs budgets annexes, à ceux des entreprises, offices, ainsi qu’aux opérations sur fonds et comptes spéciaux, comptes hors budget et de trésorerie, fonds d’emprunts et d’aide extérieure.”

Si donc l’IGE déclare avoir constaté des anomalies dans le fonctionnement de cette Direction des affaires maritimes (DAM), anomalies qui perdurent, quelles seraient donc les responsabilités ou la part des agents d’appui dans cet état de choses ? Qu’est-ce qui peut motiver ce licenciement collectif dans une optique de promotion de la bonne gouvernance ? Ne s’agit-il pas là d’un cas de licenciement abusif ou téléguidé ?

Suivant la revue des documents à notre disposition, ces 8 agents ont travaillé à la DAM depuis des années. Au cours de cette période, ils ont régulièrement perçu leurs salaires et fait plusieurs missions pour la DAM tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Curieusement, ceux-ci n’ont jamais fait l’objet d’immatriculation à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ou de Retraite (n’ayant pas le statut de fonctionnaires) avec pour conséquences l’absence d’accès à la couverture sociale. Or, le Code de la Sécurité Sociale du Togo préconise dans son article 9 l’obligation pour tout employeur d’immatriculer le travailleur dans un délai de huit (8) jours.

Qui plus est, ces membres du personnel d’appui déclarent avoir travaillé sans contrat, ce qui ne disculpe pas forcément la DAM en ce sens que le Code du Travail en vigueur au Togo dispose en son article 37, paragraphe 3 : « En l’absence d’un écrit, la preuve de l’existence du contrat peut être apportée par tous moyens ». L’IGE ne saurait disconvenir avoir manqué à sa mission de contrôle en omettant de vérifier les conditions d’emploi des travailleurs et proposer que justice leur soit faite au lieu de faire procéder à leur licenciement collectif. Or en droit, il est constant de noter que nul ne peut être puni pour une faute qu’il n’a pas commise ; et donc, dans le cas d’espèce, l’on ne saurait dire ce que l’on reproche à ces agents.

Somme toute, il convient de réparer cette injustice faite à nos concitoyens ; injustice en raison de leur recrutement sans contrat, précarisant d’abord les conditions d’emploi, injustice relative à la non-déclaration à la sécurité sociale ni à l’assurance maladie, et enfin injustice relative à leur licenciement collectif et abusif.

Allons maintenant à la découverte de la caverne du jeune Directeur des affaires maritimes Matchonnawè Hubert Bakai, certainement le plus grand dossier dans l’histoire de la presse togolaise.

La discorde entre le ministre Dr Edem Tengue et son Directeur Bakai

En toile de fond de cette affaire, se trouvent des malentendus sur fond de malversations à la DAM de M. Hubert Bakai, en lien avec la gestion des bateaux battant pavillon togolais dont beaucoup sont régulièrement cités dans les cas de trafic d’armes, de drogue…dans le monde.

Trois mois avant le cambriolage, le jeudi le 12 août 2021, du domicile d’Edem Tengue dont les résultats de l’enquête ne sont toujours pas connus, M. Matchonnawè Bakai, nommé le 08 mai 2018, Directeur des affaires maritimes avait écopé d’une suspension par arrêté N°008-2021/MEMPPC/CAB pris par le ministre. Une suspension à titre conservatoire de ses fonctions de la DAM faisant suite à l’arrêté N°1336/MFPTDS du 14 avril 2021 déférant l’intéressé devant le conseil de discipline. Pour assurer l’intérim, le ministre Edem Kokou Tengué n’est pas allé loin pour piocher, comme le font malencontreusement d’autres. Il nomme Florent Kpatcha Mawaiboyodou Gnama, un ancien de la DAM qui a débuté sa carrière en tant que stagiaire depuis les années 2000. Ce dernier officie comme Conseiller technique au sein du ministère de l’Économie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière.

Après son passage devant le conseil de discipline du ministère de la Fonction publique, Matchonnawe Hubert Bakai retrouve son poste six mois plus tard. Un retour en force grâce à un capital social très suffisant qui le galvanise. Puisqu’il était plus que certain de retourner à son poste de Directeur à l’issue de la punition, M. Bakai avait conservé les clefs de son bureau et le matériel roulant de Directeur, obligeant son jeune frère intérimaire à rester cloitré dans un petit bureau de conseiller et à se débrouiller avec les éléments du bord. Ce retour est devenu un cauchemar pour tous ceux qui étaient jugés proches du ministre Edem Kokou Tengue car le harcèlement était à son comble. On parle des rétentions de salaire que le ministre compensait de sa propre poche.

Puis patatras, survient un contrôle financier de l’IGE qui n’a visiblement pas trouvé grand-chose sur les malversations qui avaient poussé à la suspension du Directeur, mais la mission s’était plutôt bornée à la gestion des ressources humaines. Certains observateurs vont même jusqu’à évoquer des liens avec le ministère de Gilbert Bawara dont des agents seraient à la solde du patron de la DAM pour faire du mal aux agents jugés antisystème.

La complaisance de l’IGE face à la gestion du matériel roulant de la DAM

Le constat est qu’en dehors du fait que les inspecteurs de l’IGE se sont transformés en gestionnaires des ressources humaines de la DAM, le rapport a épinglé quelques agents à qui il a été ordonné des remboursements de frais de mission, de carburant… Cependant, rien n’a été reproché à la gestion du Directeur Hubert Bakai qui, pourtant, multiplie les dérives. Ci-dessous l’analyse de la gestion du parc auto dont dispose à ce jour la Direction des affaires maritimes et constitué de cinq (5) véhicules identifiés.

Le véhicule de fonction du Directeur des affaires maritimes dont il a changé la plaque gouvernementale en plaque personnelle TG 0401 BE. En super Directeur, il se fait accompagner par deux véhicules d’escorte de marque BEIJING immatriculés respectivement TG 7634 G/A et 7635 G/A. Deux autres pick-up de marque ISUZU, immatriculés respectivement TG 6997 G/A et TG 6998 G/A sont également détournés à des fins personnelles. Pour ces pick-up, l’un était affecté aux inspecteurs de la sécurité des navires pour leur sortie sur le terrain et l’autre pour faire la liaison pour le personnel (réunions, ventiler les courriers et dispatcher les factures aux agences maritimes). Le Directeur a retiré le pick-up des inspecteurs et l’utilise à loisir, tantôt pour ses déplacements, tantôt pour faire ses courses privées comme déposer ses enfants à l’école…Bref, le véhicule de fonction affecté à lui est transformé en voiture personnelle qu’il utilise comme bon lui semble, puisqu’il ne porte jamais la plaque gouvernementale.

Quant aux véhicules d’escorte, entre-temps, il les a confisqués pour ses propres besoins, puisqu’il laisse son véhicule de fonction et les utilise comme il veut, les met parfois au service de sa maison. Actuellement, l’un de ces véhicules est provisoirement mis au service du cabinet avec un chauffeur de la DAM. M. Hubert Bakai utilise des chauffeurs du service pour ses courses privées comme les voyages réguliers à l’intérieur du pays pour des réunions politiques, visites familiales, enterrements de proches, etc. C’est même avec les ressources de la DAM qu’il fait l’entretien de sa voiture privée de marque Prado. Selon les sources, au moment du ministre Edem Tengue, des ordinateurs ont été affectés à la DAM ; mais le Directeur s’est octroyé un, puis un autre à la cousine de sa femme qui est sa secrétaire particulière, un autre encore à un certain Awissoba qui serait son « agent d’espionnage » et le reste des ordinateurs est porté disparu, alors que les agents utilisent leurs ordinateurs personnels pour traiter les dossiers du service et dépensent pour leur maintenance.

Quand l’IGE ferme les yeux sur la gestion mafieuse du registre des bateaux battant pavillon togolais

Tout porte à croire qu’il y a une ramification entre le Directeur Matchonnawè Hubert Bakai de la DAM et les agents de l’IGE. Au niveau de l’IGE, le nom d’un certain Beléi revient toujours.

Il n’est de secret pour personne que les bateaux battant pavillon togolais sont souvent épinglés pour différents trafics illicites à l’étranger. Le registre de ces bateaux est géré par une société de la Grèce dénommée International Registrât on Bureau (IRB) dont la branche technique est logée à Beyrouth en terre libanaise. Et pour les immatriculations, l’IRB dispose de plusieurs sous-registreurs à travers les quatre coins du Globe. Ils sont comme des commerciaux qui recrutent les armateurs et font de la publicité pour le pavillon togolais.

C’est au même moment où le Dr Edem Tengue, ministre à l’époque, faisait des réformes pour limiter la casse des navires togolais du fait de leur implication dans plusieurs trafics illicites que le réseau eut recours à un Togolais résidant en Guinée-Bissau pour agir auprès du gouvernement togolais. Le compatriote du nom d’Adjaro entre en action en usant de sa proximité avec le pouvoir du Président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo pour faire pression sur le régime de Faure Gnassingbé. Il a promis le déluge au ministre Edem Kokou Tengue et à ses collaborateurs. Alors que le ministre avait gelé les octrois de visa aux navires, le tout puissant Directeur de la DAM continuerait de les délivrer allègrement. La suite, Dr Tengue sera limogé et remplacé par le retraité Richard Kangbéni.

Les cadres et ministres du Haut Conseil pour la mer (HCM), de la préfecture maritime, de la DAM qui ont accepté de collaborer continuent de jouir des fruits. On parle de EUR 1500 (983 mille FCFA) et plus chaque mois. C’est ainsi que ce réseau togolais a fini par dépouiller l’administration des affaires maritimes de ses prérogatives au profit de la société grecque IRB. Et pour satisfaire les appétits de l’IRB, le contrat le liant au Togo a été modifié avant terme à deux reprises. La première modification intervint en 2017 alors qu’il courait de 2008 à 2018 et la seconde cette année 2025, pour toujours un contrat de 10 ans dont l’échéance normale est en 2027. C’est aussi en ce moment que les agents d’appui et les fonctionnaires détachés ont été pris pour cibles afin que la DAM devienne une société « privée » de son directeur Bakai.

La mission fondamentale d’une Inspection Générale d’Etat (IGE) dans tous les pays est le contrôle financier des entités étatiques. La question aujourd’hui est de savoir si l’IGE a pu une seule fois procéder à l’audit de l’IRB. La réponse suite à notre investigation est NON ! Alors que dans les règles, le Togo a l’obligation de faire périodiquement l’audit comptable, financier et administratif de l’IRB.  Il s’agit d’un manquement grave, pour ne pas dire une faute lourde sur laquelle la Rédaction attire l’attention d’Essowè Georges Barcola, ministre de l’Economie et des Finances. Certes, selon le contrat, l’IRB verse 70% des recettes au Togo sur un compte Union Togolaise de banque (UTB) au nom du Trésor Public, mais personne ne sait ce qui est facturé aux armateurs. Car il persiste beaucoup de doutes sur la fiabilité des facturations et les déclarations des recettes. Le contrôle en régime déclaratif fait référence à des contrôles périodiques de conformité et est obligatoire.

Un Médiateur de la République entre incompétence et légèreté

Par note de service N° 0217 MEMPPC/CAB/SG/DAM/2024 du 08 août 2024, huit (8) agents d’appuis de la DAM ont été radiés par son Directeur. Ce dernier fondait cette décision sur la recommandation n°20 de l’Inspection Générale d’Etat relative au personnel d’appui de la Direction des affaires maritimes. Suite à cette radiation, les concernés ont, en date du 20 février 2025, saisi le Médiateur de la République contre cette décision qu’ils considèrent injuste en invoquant un dysfonctionnement de l’administration. Mme Awa Nana-Daboya, par lettre en date du 31 mars 2025, a porté la réclamation des agents d’appui radiés à la connaissance du ministre de l’Économie maritime en lui demandant sa version des faits. En réponse, le ministre a rappelé l’objectif de la mission d’audit qui était d’une part d’évaluer la conformité de la régie des recettes de la DAM aux règles et bonnes pratiques régissant le bon fonctionnement d’une régie, et d’autre part la régularité des dépenses faites durant la période 2020-2024. Il a ensuite fait savoir qu’à travers la recommandation n°20, l’Inspecteur Général aurait demandé à son prédécesseur de transférer les agents d’appui du cabinet au siège de la DAM et le rapport avait désigné les responsables pour la mise en œuvre des recommandations, d’où la radiation des agents d’appui.

Après la version des faits du ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière, le Médiateur de la République a répondu aux agents d’appui radiés qu’au vu des faits exposés, il n’y a pas eu de dysfonctionnement reprochable à la DAM. Selon elle, la DAM n’a fait qu’exécuter les recommandations formulées par l’IGE, ajoutant qu’elle aurait plaidé auprès de la DAM pour la réembauche afin de soulager les peines des concernés et de leurs familles. Ensuite, le Médiateur a fait savoir aux victimes, vu l’acuité du problème posé et sa sensibilité normative, la DAM se référerait à l’IGE pour suite à donner à leur dossier.

Mais contre toute attente, le même Directeur Hubert Bakai, par deux nouvelles lettres du 5 Juin 2025, notifia à Mme Komou Balaguina Afi et M. Sandja Abdoulaye Yéntem, tous deux agents d’appui à la DAM depuis 2012, leur radiation du registre des agents d’appui en invoquant toujours la recommandation n° 20 de l’IGE. Curieux, puisque l’Inspecteur Général d’Etat exigeait leur transfert du cabinet à la DAM. Et pourtant le sieur Bakai, dans sa réponse du 19 mai 2025 adressée au Médiateur de la République, avait donné une lueur d’espoir en disant se référer à l’IGE pour répondre à la question humanitaire soulevée par le bureau de Mme Awa Nana-Daboya. Il fait même pire en élaguant d’autres agents.

Le Directeur Matchonnawè Hubert Bakai avait son plan et connaît les faiblesses de son ministre et les pouvoirs limités du Médiateur de la République. On ne saurait comprendre que les deux derniers agents soient concernés par la recommandation en question. Qui pour sauver ces concitoyennes et concitoyens de la détresse ? C’est une affaire qui concerne cinq (5) femmes sur huit (8) âmes. Certaines sources révèlent également des harcèlements sexuels et devant le refus des filles, le patron se vengerait. Les enquêtes de la Rédaction ont abouti à la certitude que certaines filles et femmes en ont fait les frais à divers degrés. Où sont les associations féminines et féministes ou encore la composante du leadership féminin du Togo ? La Ministre de l’action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme, Prof Akossiwa Zinsou-Klassou est interpellée.

B. Douligna

« TAMPA EXPRESS » numéro 0084 du 12 septembre 2025

 

 

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